Les jeunes s'engagent pour le changement
Pendant trop longtemps, dans la sphère politique, la voix des jeunes a été ignorée. Aujourd'hui, nous ne pouvons plus nous permettre et laisser faire, car la génération actuelle est probablement l'une des plus éduquées et des plus passionnées depuis des décennies. Il est évident que les jeunes ne peuvent pas réaliser les progrès nécessaires par eux-mêmes. Nous avons la force, l'énergie et les rêves, et nous voulons être les "ambassadeurs du changement" pour construire un monde meilleur. Nous avons besoin d'être guidés, encouragés et responsabilisés.
L'Agenda 2030 inclut l'autonomisation des jeunes. En pratique, elle ne doit pas être réalisée uniquement par la génération plus âgée, nous devons parvenir à un bon mélange entre l'expérience des "anciens" et la force, l'énergie et les idées nouvelles de notre génération. Si les jeunes veulent participer activement à la résolution des problèmes locaux et mondiaux, nous devons être des personnes très engagées, audacieuses et travailleuses, prêtes à payer le prix de leur préparation dans les affaires nationales et internationales ou dans des domaines liés à des problèmes réels, par exemple les conflits, les guerres, l'égalité des sexes, etc.
Lorsque nous parlons de foi et de croyance, nous devons reconnaître qu'il existe une grande variété de religions. Si nous voulons vivre en paix, nous devons respecter les croyances des autres, voir d'autres êtres humains dans le besoin et avec des luttes, des idées et des souhaits de prospérité et de paix.
La crise migratoire mondiale doit être abordée et nous devons avoir les bras ouverts. Il est probable que même certains de nos proches étaient des personnes qui devaient vivre dans d'autres parties du monde pour pouvoir mener une vie normale. Nous devons mettre en place de bonnes politiques pour les aider. Par exemple, des lieux pour aider ces personnes à s'intégrer dans le pays. L'intégration est un problème sérieux qui concerne également les femmes réfugiées en raison des différences culturelles. La seule façon viable d'avancer est d'aborder ces problèmes avec tolérance, patience, respect et par le dialogue.
Une autre question importante est l'égalité des sexes. Une erreur que font certaines personnes est qu'en théorie, elles recherchent l'égalité, mais en pratique, certaines d'entre elles deviennent des activistes de la supériorité d'un groupe ou d'un autre. Il faut éviter cela, toujours par le respect, la compréhension mutuelle et le dialogue. Aujourd'hui, nous avons une occasion unique de bien faire les choses et de réaliser des progrès historiques dans la construction de sociétés justes et inclusives. La jeune génération y est prête, sans préjugés et sans imposer de solutions artificielles, telles que des quotas sur le mérite, les compétences et les qualifications.
Enfin, et surtout, nous sommes aujourd'hui confrontés à une crise climatique sans précédent, comme l'a récemment confirmé le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC). Nous devons agir maintenant, sans délai, et nous devons agir collectivement. Les jeunes ont été très actifs dans la sensibilisation à cette question. Faisons-en une campagne d'action et commençons dès maintenant à la prochaine conférence COP26.
Certains disent qu'il s'agit peut-être de notre dernière grande occasion de faire face à la crise climatique. En effet, c'est le cas. Et peut-être que chacun d'entre nous peut dresser une liste de cinq choses que nous pouvons mieux faire, notamment faire entendre notre voix et faire savoir à nos dirigeants politiques que l'heure n'est pas aux retards, aux oublis ou aux divisions. L'heure est à l'action urgente, audacieuse et unie. Les jeunes sont en passe de devenir la génération des agents du changement. Ils ont juste besoin d'être entendus et d'avoir un espace d'action.
En conclusion, je crois vraiment que les pays devraient investir davantage dans les jeunes, car nous sommes le présent, et non l'avenir, et nous avons besoin de soutien car l'impact de la jeunesse travaillant pour un monde meilleur est évident.
Daniel del Valle Blanco, conseiller en politique jeunesse aux Nations unies/The Diplomat