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Mike Pence à Achraf 3 en Albanie : succès diplomatique pour la Résistance iranienne

photo_camera Mike Pence y Maryam Rajavi

L'ancien vice-président américain Mike Pence s’est rendu en Albanie pour visiter la cité d'Achraf-3, siège de la principale force de l’opposition iranienne. Situé à 30 kilomètres à l'ouest de la capitale Tirana, Achraf 3 accueil depuis 2017 quelque 3 000 membres de l’Organisation des Moudjahidines du Peuple d’Iran, qui cherchent à renverser la dictature iranienne en organisant les unités de résistance dans le pays. 

Accueillit par Maryam Radjavi, dirigeante de la Résistance iranienne, Mike Pence a notamment visité le musée de la Résistance qui retrace l’histoire de « cent ans de lutte du peuple iranien pour la liberté » et a rendu hommage aux milliers d’Iraniens qui ont perdu la vie depuis l'arrivée au pouvoir du régime islamiste en 1979. L'ancien vice-président s’est entretenu avec des survivants des violations des droits de l’Homme et a qualifié Ebrahim Raïssi, le président du régime, de « meurtrier brutal responsable du massacre de 30.000 prisonniers politiques en 1988 ».

Intervenant devant des milliers de militants, Mike Pence a rendu hommage à la Résistance iranienne pour la persévérance de son combat pour le changement démocratique en Iran. Il a estimé qu’« une alternative bien organisée, entièrement préparée, parfaitement qualifiée et populairement soutenue appelée l’OMPI, existe bel et bien en Iran. Merci, Maryam Radjavi, pour votre leadership et votre vision exceptionnels. » 

Il a en outre félicité la Résistance iranienne pour son « attachement à la démocratie, aux droits de l’homme et à la liberté de chaque citoyen iranien. Le plan en dix points de Maryam Radjavi pour l’avenir de l’Iran garantira la liberté d’expression, la liberté de réunion et la liberté pour chaque Iranien de choisir ses dirigeants élus. »

Pence a également évoqué les tentatives de Téhéran de déformer l’objectif des manifestants iraniens et a déclaré : « Le régime de Téhéran veut faire croire au monde que les manifestants iraniens veulent revenir à la dictature du Chah. Mais nous ne sommes pas dupes de leurs mensonges. »

Mike Pence y Maryam Rajavi

La Résistance mérite une reconnaissance et un soutien international

Pour sa part, Maryam Radjavi a estimé que « les dirigeants de Téhéran sont à leur point le plus faible. Ils font face aux soulèvements du peuple iranien pour le changement. Nous pouvons et devons libérer l’Iran, le Moyen-Orient et le monde des mollahs nucléaires malfaisants. Le soulèvement de novembre 2019, avec ses villes rebelles et l’armée de la liberté, a montré la voie à tous. »

La dirigeante iranienne a estimé que « le dossier des violations des droits humains et du terrorisme du régime iranien, notamment le massacre des prisonniers politiques et la répression des manifestants en novembre 2019, doit être soumis au Conseil de sécurité de l’ONU et les dirigeants du régime doivent être poursuivis pour avoir commis un génocide et des crimes contre l’humanité ».

« Comme l’Ukraine, le peuple iranien et sa Résistance méritent une reconnaissance et un soutien internationaux, a-t-elle ajouté. Il faut reconnaitre la guerre menée par la jeunesse insurgée contre le Corps des gardiens de la révolution pour renverser le régime. Aujourd’hui, les combattants de la liberté en Iran qui ont lutté contre le régime du chah et luttent contre la dictature religieuse vous ont accueillis à Achraf-3. Demain, un Iran libre vous accueillera pour avoir soutenu le peuple iranien et sa Résistance. »

Mike Pence y Maryam Rajavi

Pour Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne, « les dirigeants de Téhéran sont à leur point le plus faible. Ils font face aux soulèvements du peuple iranien pour le changement. On peut et on doit libérer l’Iran, le Moyen-Orient et le monde des funestes mollahs nucléaires. Les mollahs n’ont jamais abandonné leur quête d’armes nucléaires comme garantie de leur survie. Cela fait partie de la mission de Raïssi, le président des mollahs. Le dossier des violations des droits de l’Homme et du terrorisme du régime doit être renvoyé au Conseil de sécurité de l’ONU et l’Armée des Gardiens de la Révolution (CGRI) doit être démantelée ».