Les parties au conflit libyen ont déclaré un cessez-le-feu et diverses négociations sont en cours

Al-Sisi accueille Haftar et Aguilah Saleh pour aborder le conflit en cours en Libye

PHOTO/REUTERS - Le Président de l'Egypte, Abdel Fattah al-Sisi

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi a rencontré mercredi le maréchal Khalifa Haftar, chef de l'armée nationale libyenne (LNA), et le président du Parlement de Tobrouk, Aguilah Saleh, pour discuter de l'évolution du conflit libyen, selon Europa Press. La Libye est divisée en deux administrations qui revendiquent l'autorité sur l'ensemble du territoire. Le gouvernement d'accord national (GNA) est à Tripoli et a été reconnu par les Nations Unies. Il est soutenu par la Turquie, le Qatar et l'Italie et sa légitimité est contestée par l'autorité orientale présidée par Saleh et soutenue par l'Égypte, la France, la Russie, l'Arabie Saoudite, la Jordanie et les Émirats arabes unis. Pour l'instant, un cessez-le-feu est en vigueur depuis la mi-août et diverses réunions et négociations ont lieu pour désamorcer la situation.  

Le porte-parole de la présidence égyptienne, Basam Rady, a souligné qu'al-Sisi a applaudi les récents progrès de ces pourparlers et a salué les efforts de Saleh pour donner la priorité à la vie politique sur la confrontation militaire, comme le rapporte le quotidien égyptien Al Ahram. Le président égyptien a déclaré qu'il soutenait le maréchal Haftar dans "sa lutte contre le terrorisme" et son engagement en faveur d'un cessez-le-feu, tout en appelant à un nouvel accord sur la tenue de nouvelles élections.  

Les adversaires du conflit ont tenu plusieurs réunions ces dernières semaines en Suisse et au Maroc qui ont permis de rapprocher un peu plus les positions. Le président de la GNA, Fayez Sarraj, a montré sa volonté de démissionner et de passer le pouvoir à un nouvel organe exécutif à la fin du mois d'octobre. Malgré cela, le ministre de la défense de l'AGN, Sala al-Namrush, a rejeté lundi un dialogue politique et a accusé Haftar d'entraver les négociations. Les autorités de Tripoli et de l'Est ont maintenant l'énorme tâche de se mettre d'accord sur une nouvelle structure de conseil présidentiel pour unifier les deux administrations opposées et organiser des élections pour tenter de mettre fin au conflit dans le pays africain. Aguilah Saleh a proposé une initiative politique pour unifier les institutions et mène actuellement les pourparlers politiques des autorités orientales, selon les diplomates arabes et occidentaux.  

Les négociations commencent à porter leurs fruits et M. Haftar a annoncé la semaine dernière qu'il rouvrirait les ports pétroliers en signe de bonne volonté à l'égard des derniers pourparlers. Peu à peu, il semble que de nouveaux espaces d'entente s'ouvrent pour mettre fin à un conflit qui a saigné à blanc le pays nord-africain. La division en deux administrations remonte aux élections de 2014 et depuis lors, elles n'ont pas réussi à s'unifier. Actuellement, il y a deux banques centrales dans le pays et les autorités internationales ont indiqué qu'elles devaient être unifiées. 

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