Español
Francés
English
Attijariwafa Bank et l'AMEE, l'Agence marocaine pour l'efficacité énergétique, viennent de se réunir pour commencer à projeter de nouveaux plans pour l'avenir. Les deux groupes ont conclu leur réunion par la rédaction d'un document commun visant à promouvoir de nouveaux projets verts dans le domaine de l'efficacité énergétique dans le royaume alaouite.
Il s'agit d'un rapport qui se concentre spécifiquement sur le soutien et l'assistance à d'autres entreprises dans la structuration de nouveaux programmes. Tous s'inscrivent dans un contexte favorable à l'efficacité énergétique, c'est-à-dire à la manière dont nous pouvons utiliser d'autres types d'énergie, plus propres et plus sûrs, et qui contribuent à collaborer dans la situation actuelle de changement climatique, et à réduire les effets des émissions de gaz à effet de serre. En outre, il est destiné à stimuler les plans visant à initier une transition vers une économie verte dans le Royaume et à s'éloigner de la dépendance aux énergies non renouvelables.
Cette réunion s'inscrit également dans le cadre de l'accréditation du Groupe Attijariwafa Bank auprès du Fonds vert pour le climat (FVC) des Nations unies. Cette organisation est avant tout un mécanisme financier international qui aide les pays, à leur demande, dans leur transition énergétique afin de répondre aux conséquences du changement climatique.
La seule condition pour commencer à réaliser des projets est qu'ils soient conformes aux objectifs imposés par les Accords de Paris. Depuis 2016, 197 pays ont adopté des mesures conformément à ce traité pour éviter une augmentation de la température mondiale, dont on craint qu'elle ne dépasse deux degrés Celsius, ce qui signifierait une crise mondiale irréversible aux conséquences négatives.
Depuis des années, le Maroc développe de nouveaux projets pour lutter contre cette situation. La réunion coïncide également avec la célébration de la 15e conférence sur l'énergie de la zone Mena. Rabat a accueilli ce forum où ont été discutés la transition énergétique et les nouveaux moyens de promouvoir les alternatives aux énergies les plus obsolètes. L'événement a eu pour invité d'honneur les Émirats arabes unis, qui commencent également à développer des projets de ce type.
Le Royaume a pris une voie très bénéfique et avance à grands pas vers une transition verte. Le Maroc est un pays qui permet le développement de projets verts en abondance. La situation stratégique du Royaume, avec ses climats de désert, de plage et autres, lui permet d'augmenter sa production d'énergie renouvelable. En outre, son climat est très propice au développement de ces derniers, car il bénéficie de longues heures d'ensoleillement et l'air et le vent y sont très favorables. Les dernières données montrent que sa production d'énergie propre a augmenté de 37 %.
La mise en œuvre du développement durable confère au Maroc le statut de région MENA qui investit le plus dans ce domaine, selon le magazine MIT Technology. En outre, de nombreuses entreprises étrangères voient l'innovation du pays en ces termes et commencent à entrer sur un marché que le Maroc commence progressivement à dominer.
L'importance du pays alaouite dans la poursuite de ce développement vert porte ses fruits et est applaudie au niveau international. Simon Martin, l'ambassadeur du Royaume-Uni au Royaume, a déclaré que le Maroc est désormais un leader mondial dans la lutte contre le changement climatique et que ses progrès dans la transition vers les énergies renouvelables sont énormes.
La vision du pays, formulée dans le cadre de son plan connu sous le nom de stratégie énergétique nationale, indique qu'il dépassera son objectif actuel de 52 % du mix électrique national d'ici 2030. À ce jour, plus de 60 projets liés à ce secteur sont en cours et produisent une quantité d'énergie proche de 4,6 gigawatts pour atteindre son engagement en huit ans.
