La Russie devrait également rencontrer le Conseil de l'OTAN et l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) quelques jours plus tard

Biden et Poutine discuteront de l'Ukraine et des armes nucléaires le 10 janvier

AP/PATRICK SEMANSKY - Le président Joe Biden et le président russe Vladimir Poutine à la "Villa la Grange" le 16 juin 2021 à Genève, en Suisse.

La désescalade des tensions en Ukraine est l'une des priorités actuelles de la communauté internationale. C'est pourquoi le président américain Joe Biden discutera de la crise avec son homologue russe Vladimir Poutine lors d'une réunion prévue le 10 janvier. Il est également prévu qu'ils discutent du contrôle des armes nucléaires. "Les États-Unis se réjouissent de travailler avec la Russie", a déclaré aux journalistes un porte-parole du Conseil national de sécurité américain. "Lorsque nous nous asseyons pour discuter, la Russie peut mettre ses préoccupations sur la table et nous mettrons également nos préoccupations sur la table concernant les activités de la Russie", a-t-il ajouté.

Séparément, selon les médias russes, le ministère russe des Affaires étrangères a confirmé ces entretiens, qui sont prévus pour le début de l'année prochaine. Le porte-parole du ministère de Sergey Lavrov a déclaré que la session principale des pourparlers russo-américains sur la sécurité aura lieu immédiatement après les vacances du Nouvel An. Selon l'agence de presse TASS, le ministre a déclaré que "le calendrier des pourparlers est important pour Moscou et les retarder est inacceptable". Lavrov a également souligné que Washington est le principal négociateur sur la question des garanties de sécurité. 

AP/DENIS BALIBOUSE - El presidente de Estados Unidos, Joe Biden, a la izquierda, y el presidente de Rusia, Vladimir Putin, a la derecha

"Les pourparlers se tiendront à Genève", a déclaré à l'agence TASS le vice-ministre des Affaires étrangères Sergey Ryabkov. Biden et Poutine se sont déjà rencontrés à Genève en juin dans le but de rapprocher les deux parties. Les deux dirigeants ont récemment tenu un sommet virtuel pour discuter de la crise en Ukraine. Au cours de la conversation, Biden a menacé Poutine de "mesures fortes, économiques et autres" s'il attaquait l'Ukraine. 

Après la rencontre entre Biden et Poutine, les autorités russes et le Conseil de l'OTAN devraient se réunir deux jours plus tard, le 12 janvier. Un sommet avec l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) est également prévu le 13 janvier. 

AFP/AFP - Mapa de Ucrania en el que se localizan las regiones bajo control separatista y Crimea, anexionada por Rusia.

L'Occident accuse la Russie d'avoir déployé des dizaines de milliers de nouvelles troupes à la frontière ukrainienne. Les États-Unis ont même mis en garde contre une éventuelle invasion russe. Les autorités ukrainiennes ont confirmé les avertissements de Washington, affirmant qu'elles sont préparées à une éventuelle agression russe au début de l'année 2022. Le président ukrainien Volodimir Zelensky a également annoncé fin novembre que les services de renseignement ukrainiens avaient découvert des plans pour un prétendu coup d'État orchestré par des "représentants de la Russie". Ce coup, selon Zelensky, était prévu pour les 1er et 2 décembre.

Moscou a également condamné les activités militaires de l'OTAN près de sa frontière, soulignant les manœuvres maritimes et aériennes en mer Noire et les missiles américains à courte et moyenne portée déployés en Europe. Début novembre, Poutine a noté " l'intensité croissante des vols aériens de l'OTAN près de la Russie " et " la présence de navires de l'OTAN équipés de missiles dans les eaux de la Baltique et de la mer Noire "

REUTERS/SERGEY SMOLENTSEV  -   El destructor Tipo 45 de la Marina Real Británica HMS Defender llega al puerto de Odessa, Ucrania, en el Mar Negro el 18 de junio de 2021

Le Kremlin a souligné son droit à "sécuriser sa frontière à moyen et long terme". La Russie s'oppose également à l'adhésion de l'Ukraine à l'Alliance atlantique, qu'elle a inclue dans ses demandes de sécurité aux pays occidentaux. Moscou a également exhorté l'Occident à mettre fin au déploiement de forces armées en Europe de l'Est. Les États-Unis ont répondu à ces demandes en les qualifiant d'"inacceptables" et en faisant à nouveau allusion au renforcement des troupes russes à la frontière. 

Envíanos tus noticias
Si conoces o tienes alguna pista en relación con una noticia, no dudes en hacérnosla llegar a través de cualquiera de las siguientes vías. Si así lo desea, tu identidad permanecerá en el anonimato