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Bruxelles et AstraZeneca mettent fin à la bataille judiciaire après s'être mis d'accord sur les livraisons de vaccins

Après avoir conclu un pacte sur la livraison des vaccins contre le coronavirus qui n'ont pas été livrés
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REUTERS/DADO RUVIC  -   La Commission européenne (CE) a annoncé vendredi qu'elle retirait sa plainte contre la société pharmaceutique anglo-suédoise AstraZeneca après avoir conclu un accord sur la livraison des vaccins COVID-19 non livrés.

La Commission européenne (CE) a annoncé vendredi qu'elle retirait sa plainte contre le fabricant de médicaments anglo-suédois AstraZeneca après avoir conclu un accord sur la livraison des vaccins COVID-19 non livrés.

En vertu de l'"accord de règlement", AstraZeneca livrera 135 millions de doses supplémentaires d'ici la fin de 2021 (60 millions de doses d'ici la fin du troisième trimestre et 75 millions de doses d'ici la fin du quatrième trimestre) et les doses restantes (65 millions) d'ici la fin de mars 2022, a indiqué la Commission dans un communiqué.

"Les États membres auront des calendriers de livraison réguliers et des remises limitées seront appliquées en cas de retard de dose", a ajouté l'exécutif européen.

Bruxelles a assigné le fabricant de médicaments devant les tribunaux belges en avril, après des mois de confrontation publique, en affirmant qu'il n'avait pas réussi, de manière injustifiée, à livrer son vaccin contre le coronavirus à l'UE en août 2020.

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REUTERS/KENZO TRIBOUILLARD - Commissaire à la santé de l'Union européenne Stella Kyriakides

Le litige a été divisé en deux procès, l'un sur l'urgence et l'autre sur le fond. Lors du premier procès, un tribunal de première instance de Bruxelles a obligé le fabricant de médicaments à établir un calendrier de livraison, mais a exigé que le laboratoire ne fournisse que 50 millions de doses d'ici septembre, contre les 300 millions exigés par la Commission.

Les deux parties ont salué ce jugement comme une victoire, dans l'attente du second procès, sur le fond de l'affaire à partir de septembre, au cours duquel la Commission, au nom des États membres de l'UE, pourrait également demander des compensations pour les retards de livraison.

Toutefois, avant que la première audience n'ait lieu, les parties sont parvenues à un accord qui met fin à la bataille judiciaire, initiée parce que Bruxelles soupçonnait que les retards d'AstraZeneca n'étaient pas dus à des circonstances de force majeure liées à la production accélérée d'un nouveau vaccin, mais parce que le laboratoire avait fourni des doses européennes à d'autres clients.