Declaración de Argel: vuelta a las peticiones palestinas de 2002
La cumbre de la Liga Árabe en Argel finaliza con la Declaración de Argel, que conduce a un consenso sobre el apoyo de todos los países miembros a la causa palestina. La Declaración de Argel, publicada el miércoles por la tarde al cierre de la cumbre, reafirma los puntos de la Iniciativa Saudita para la Paz entre Palestina e Israel. La adopción de estos compromisos fue uno de los principales objetivos de Argelia para esta cumbre.
El texto firmado por la Secretaría General de la Liga Árabe y los estados miembros termina sin mencionar la amenaza de Irán en Medio Oriente y el norte de África, un punto que Marruecos intentó sin éxito hacer durante las asambleas de la cúpula. Por el contrario, los representantes del mundo árabe han encontrado un terreno común sobre el tema que todavía los une a todos, a pesar de la normalización de las relaciones entre Israel y los adherentes a los Acuerdos de Abraham.
"Importance de la centralité de la cause palestinienne, soutien total aux droits inaliénables du peuple palestinien, y compris son droit à la liberté, à l'autodétermination et à la création d'un État de Palestine indépendant et pleinement souverain sur les lignes du 4 juin 1967, avec Quds-Est comme capitale, droit au retour et à l'indemnisation des réfugiés palestiniens, conformément à la résolution 194 de 1948 de l'Assemblée générale des Nations unies", indique le premier point du texte intégral de la Déclaration d'Alger. Le texte cite directement et dans son intégralité l'initiative de paix arabe de 2002, forgée lors du sommet arabe de Beyrouth et promue par l'Arabie saoudite, qui prend également en compte l'évacuation de toutes les "terres arabes" conquises par Israël, ainsi que la réparation des dommages de guerre.
Deuxièmement, la déclaration visait à montrer la solidarité et le soutien à certains des États membres en difficulté particulière. La Libye, le Yémen, le Liban, la Somalie et la Syrie ont été spécifiquement mentionnés dans cette section, en raison des crises économiques et de gouvernance que connaissent chacun de ces membres de la Ligue.
La Déclaration exprime son désir de voir fleurir des initiatives conjointes pour répondre à la vague de fond mondiale générée par la guerre en Ukraine, grâce à des outils de soutien communs aux pays membres. Les pays membres de l'OPEP+ de la Ligue ont également été approuvés dans la déclaration pour la direction qu'ils ont prise ces derniers mois et leur décision de ne pas augmenter la production de pétrole malgré la pression des États-Unis et de l'UE. Le soutien à l'orientation de l'Arabie saoudite et des pays du Golfe à cet égard est plus soutenu par des pays comme l'Algérie et l'Égypte, qui maintiennent le prix du litre de diesel à 0,20 USD et 0,30 USD respectivement, tandis qu'au Maroc, le prix atteint 1,49 USD.
Il reste à voir si les pays arabes, qui en tant que bloc et dans la rhétorique publique, face à face, maintiennent leur soutien au livre palestinien, mais beaucoup d'entre eux ont trouvé en Israël un partenaire fiable et très rentable pour les affaires et la coopération. Lors des grands sommets, les gros titres peuvent être favorables à l'Algérie et à la Palestine, mais dans les négociations fermées, la complicité avec Israël est maintenue.
Dans les couloirs des délégations diplomatiques du Moyen-Orient, l'Arabie saoudite devrait bientôt rejoindre les accords d'Abraham. Si le géant de la péninsule arabique décide de le faire, la balance penchera clairement en faveur des réformistes. Quant aux représentations des pays qui ont normalisé leurs relations avec Israël à partir de 2019, leurs chefs d'État ont brillé par leur absence, prévoyant probablement ce qui se passerait à la fin du sommet et ne voulant pas participer à un sommet qui irait à l'encontre des accords d'Abraham.
Pour sa part, l'Algérie accueille les points de la déclaration comme des avancées importantes dans son agenda international. Après la clôture du sommet, le président palestinien Mahmoud Abbas a été invité à installer les piliers de la "résidence de l'État palestinien" à Alger, une construction financée par le gouvernement de Tebboune sur un terrain offert par ce dernier et situé sur les hauteurs de la capitale algérienne. Pour l'Algérie, présenter ce sommet comme un succès pour son agenda pourrait constituer un tournant à un moment où elle revitalise fortement ses relations extérieures.
Después de servir de mediador entre las diferentes facciones del lado palestino y de haber logrado cierta unidad, Argelia pretende ahora mediar en la crisis de Libia y Mali. Para estos objetivos, cabe recordar el importante incremento de los presupuestos de defensa que está preparando Argel para 2023.