Au moins deux personnes ont été gravement blessées lors d'une attaque à l'arme blanche à Paris, près du magazine satirique Charlie Hebdo, a confirmé le Premier ministre Jean Castex. Selon les médias français, les deux blessés travaillaient pour l'agence de production Première Lines et sont dans un état « grave », a déclaré la préfecture de police de Paris..
Selon les autorités françaises, un suspect a été arrêté peu après l'attaque dans le 11ème arrondissement, le quartier de la Bastille de la capitale française. Le parquet national anti-terroriste a ouvert une enquête sur « une tentative de meurtre avec intention terroriste » et « une association criminelle terroriste », selon Le Monde
Le procureur général de Paris, Rémy Heitz, a déjà annoncé le début d'une enquête sur la « tentative d'assassinat », selon l'agence de presse française AFP.
Au début, on pensait que l'attaque avait été commise par deux personnes et que quatre personnes avaient été blessées, mais la police a rectifié cela et précisé que l'auteur de l'attaque agit individuellement et qu'il y a deux victimes de l'événement.
La Brigade d'Investigation et d'Intervention (BRI) de la police française a déjà entrepris d'étendre le périmètre de sécurité autour de la scène après avoir trouvé un colis suspect, qui selon les médias français ne contient pas d'explosifs.
Ariel Weil, le chef du gouvernement du centre de Paris, a écrit sur son compte Twitter personnel que toutes les écoles des troisième et quatrième arrondissements seront fermées et que les enfants qui s'y trouvent seront maintenus à l'intérieur.
Le 11e arrondissement abrite le magazine satirique « Charlie Hebdo », qui a été visé le 7 janvier 2015 dans un attentat qui a fait 12 morts, dont certains des caricaturistes du magazine et les frères Said et Cherif Kouachi. Selon Le Monde, la rue Nicoles-Appert, où se trouvaient les locaux du magazine, est désormais bloquée et un périmètre de sécurité a été mis en place autour des anciens locaux de Charlie Hebdo.
Le procès pour cet attentat a commencé le 2 septembre et devrait durer jusqu'au 10 novembre. À l'occasion de ce procès, le magazine satirique a de nouveau publié les caricatures du prophète Mahomet. L'organisation terroriste Al-Qaïda a vu dans cette publication une nouvelle provocation et a de nouveau menacé le magazine dans son média de propagande « Una Umma » : « Si votre liberté d'expression ne respecte aucune limite, préparez-vous à affronter la liberté de nos actions », a averti l'organisation.