Iberdrola commence la construction du parc éolien offshore East Anglia Three au Royaume-Uni
Iberdrola a commencé la construction au Royaume-Uni du parc éolien offshore East Anglia Three, qui aura une capacité de 1 400 mégawatts (MW), suffisante pour alimenter 1,3 million de foyers en énergie propre, soit plus que les populations de Liverpool et de Glasgow réunies.
Cette nouvelle installation, située au large de la côte du Norfolk, près de la région métropolitaine de Londres, fera partie du macro-complexe East Anglia Hub, ainsi que des futurs développements East Anglia One North et East Anglia Two. Ce pôle est la plus grande initiative du groupe Iberdrola pour cette technologie dans le monde et impliquera un investissement de 6 500 millions de livres sterling (environ 7 700 millions d'euros) pour l'installation de 3 000 MW, ce qui représente 6 % de l'objectif de 50 GW d'énergie éolienne offshore fixé par le gouvernement britannique pour 2030.
Le nouveau parc éolien s'ajoute au parc East Anglia One de 714 MW déjà exploité par la société par le biais de sa filiale ScottishPower dans la même région, capable de produire de l'énergie renouvelable pour 630 000 foyers britanniques.
Les travaux de construction de cette usine, dont la production devrait commencer en 2026, ont commencé par les travaux de terrassement. La phase initiale portera sur l'installation dans le comté de Suffolk, en collaboration avec Siemens et Aker Solutions, de la sous-station terrestre qui reliera le parc au réseau électrique National Grid et sur le tracé du câble, attribué à NKT.
East Anglia Three couvrira une superficie pouvant atteindre 305 kilomètres carrés et nécessitera l'installation de plus d'une centaine d'éoliennes de nouvelle génération, qui pourront atteindre 247 mètres de haut, soit l'équivalent de deux fois et demie la taille de Big Ben (96 mètres).
Cette importante infrastructure électrique comprendra également quatre sous-stations en mer, une plateforme en mer pour abriter les logements d'exploitation et quatre câbles sous-marins pour exporter vers la côte l'énergie produite par le parc éolien, situé à 69 kilomètres au large.
La construction du centre d'East Anglia donnera un coup de fouet à la chaîne d'approvisionnement en éoliennes offshore au Royaume-Uni et en Europe et créera jusqu'à 7 000 emplois.
East Anglia Three deviendra le septième parc éolien offshore en exploitation de la société. Le groupe a déjà mis en service les centrales West of Duddon Sands (195 MW) en mer d'Irlande, Wikinger (350 MW) dans les eaux allemandes de la mer Baltique et East Anglia ONE.
La société a également trois autres grandes installations offshore en cours de construction. En France, elle progresse dans l'installation de ce qui sera son premier grand parc éolien en mer dans ce pays, Saint-Brieuc, qui, avec une capacité de près de 500 MW et un investissement de 2 500 euros, produira suffisamment d'énergie propre pour répondre à la consommation d'électricité de 835 000 personnes, lorsqu'il entrera en service en 2023.
Aux États-Unis, Iberdrola construit ce qui sera le premier parc éolien de taille commerciale du pays, Vineyard Wind 1 (806 MW), au large des côtes de l'État du Massachusetts, avec un investissement d'environ 2 500 millions d'euros. Cette installation sera en mesure de répondre aux besoins énergétiques de plus de 400 000 foyers et permettra d'éviter l'émission de plus de 1,6 million de tonnes de CO2 par an.
En Allemagne, le groupe a commencé à construire sa deuxième grande initiative d'éoliennes en mer dans le pays, après Wikinger. Le parc éolien de 476 MW, appelé Baltic Eagle, pourra répondre à la demande de 475 000 ménages et éviter l'émission de près d'un million de tonnes de CO2 dans l'atmosphère chaque année. La société prévoit également de développer un troisième projet marin dans cette zone : Windanker (300 MW). Ensemble, les trois installations renouvelables donneront naissance au plus grand complexe éolien en mer Baltique, avec une capacité installée totale de 1 100 MW et un investissement combiné d'environ 3,5 milliards d'euros.
Tout comme le groupe Iberdrola a été le pionnier du développement de l'énergie éolienne terrestre il y a plus de deux décennies, l'entreprise est aujourd'hui à la tête du développement de l'énergie éolienne offshore, l'une des clés de la croissance de l'entreprise, sur laquelle elle a commencé à s'engager il y a 15 ans. Ainsi, sur les 7 000 MW d'énergie éolienne actuellement en construction ou garantis par des contrats à long terme (PPA), plus de 5 500 MW (78,5 %) correspondent à des projets offshore. Cette technologie a déjà contribué à 30% de la nouvelle capacité installée du groupe à la fin du premier semestre. Axée sur les pays ayant des objectifs ambitieux en matière d'énergies renouvelables, la société dispose d'un important portefeuille de projets en Allemagne, au Japon, en Suède, en Irlande, en Pologne, à Taiwan et aux Philippines, aux États-Unis et au Royaume-Uni. Dans les années à venir, Iberdrola investira environ 30 milliards d'euros dans le monde entier, dans le but d'atteindre 12 000 MW d'énergie éolienne offshore en exploitation d'ici 2030.
