L'entreprise automobile Stellantis va doubler la capacité de production de son usine de Kenitra grâce à un investissement de 300 millions de dollars

Industria: Marruecos y Stellantis apuestan por el motor 100% eléctrico

photo_camera PHOTO/ARCHIVO - Le roi Mohammed VI à l'inauguration de l'usine PSA de Kenitra

L'industrie automobile du Royaume du Maroc connaît une croissance fulgurante, à tel point qu'elle est considérée comme le deuxième secteur le plus important du pays. Le royaume alaouite ambitionne de devenir la plateforme industrielle automobile la plus compétitive au monde et est en bonne voie pour y parvenir. 

Lors d'une rencontre avec le chef du gouvernement Aziz Akhannouch, le ministre de l'Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, le ministre délégué chargé de l'Investissement, de la Convergence et de l'Évaluation des politiques publiques, Mohcine Jazouli et le PDG du groupe multinational Stellantis, spécialisé dans la construction automobile, accompagné de Samir Cherfan, directeur des opérations du groupe pour le Moyen-Orient et l'Afrique, le constructeur automobile a annoncé l'approbation d'un investissement de plus de 300 millions d'euros (3,2 milliards de dirhams) dans son usine de Kenitra afin de doubler le potentiel de production du site et de projeter la plateforme de la voiture intelligente. 

"Nous sommes fiers d'annoncer aujourd'hui une autre étape importante sur la voie de notre usine industrielle à Kenitra, en collaboration avec le ministère marocain de l'Industrie et du Commerce", a déclaré Samir Cherfan, cité dans un communiqué du groupe automobile.

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Le chef du gouvernement a également souligné la contribution des cadres marocains à l'avancement de la filière des voitures électriques à l'usine de Kenitra (Citroën AMI et Opel Rocks-e), mettant en avant la contribution d'un groupe de spécialistes et de techniciens marocains dans la conception et la fabrication de ces voitures. Stellantis, qui a abandonné la construction automobile en Europe, vise à atteindre l'objectif de fabriquer près d'un million de voitures dans la région d'ici 2030, ce qui correspond à 22 % de la production, avec un taux d'intégration de plus de 70 %. Le Maroc produira 450 000 véhicules par an et créera 2 000 emplois supplémentaires. 

Le Maroc a réussi à construire la première voiture 100% marocaine. La voiture électrique peut être vue aujourd'hui dans la cour de la Chambre des représentants. Selon le journal marocain Hespress, le ministre du Commerce et de l'Industrie, Riad Mezzour, a confirmé que la voiture de 10 000 dirhams, dont la vitesse maximale est de 75 kilomètres par heure, a été conçue et fabriquée entièrement au Maroc. D'autre part, Mezzour a déclaré que l'industrie automobile marocaine, qui emploie quelque 230 000 travailleurs, dépassera le seuil des 100 milliards de dirhams pour la première fois dans l'histoire du pays.  

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Depuis sa création en 2019, l'usine de Kenitra a constamment dépassé les engagements contractuels dans le cadre de la stratégie du secteur visant à améliorer continuellement l'efficacité opérationnelle et les performances en matière de qualité. Cette annonce s'inscrit également dans le cadre d'un accord industriel stratégique entre Stellantis et le gouvernement marocain, lancé en 2015 pour renforcer l'industrie automobile du pays. "Ensemble, nous avons réussi à positionner Kenitra comme un site industriel de premier plan pour Stellantis et à en faire un contributeur clé de notre ambition audacieuse dans la région du Moyen-Orient et de l'Afrique, en exploitant le potentiel de la plateforme qui sera au cœur de notre offre de véhicules dans la région d'ici 2030", a déclaré Samir Cherfan. 

"Stellantis au Maroc se positionne comme un contributeur important à l'industrie automobile du pays. La production de l'Opel Rocks-e bénéficiera d'un écosystème de fournisseurs locaux et d'une équipe talentueuse et diversifiée au Centre technique africain et à l'usine de Kenitra", a-t-il ajouté. 

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Cette installation donnera une impulsion majeure au secteur automobile et facilitera le passage aux voitures électriques pour réduire les émissions de carbone. Le Maroc s'est engagé dans ce projet, non seulement en raison des bénéfices à en tirer, mais aussi en raison de ses réserves de cobalt, un élément essentiel pour la fabrication des batteries électriques. 

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