La Direction des études et des prévisions financières du ministère marocain des Finances assure que 99,5% du PIB de 2019 a été récupéré

La economía marroquí supera los efectos de la pandemia

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Il faudrait des années pour que les économies mondiales retrouvent leur niveau d'avant la pandémie. C'est du moins ce que l'on a cru lorsque COVID-19 a enfermé le monde dans ses maisons et a vu toutes les bourses s'effondrer. Cependant, les indicateurs de fin d'année du Maroc ne sont pas conformes à ces prévisions, montrant des données économiques au même niveau que 2019 et faisant oublier les coups portés par la pandémie. Les exportations ont fortement augmenté et le PIB du pays a retrouvé 99,5 % de ce qu'il était il y a deux ans.

Dans son dernier rapport, la Direction des études et des prévisions financières du ministère marocain des Finances montre la vigueur d'une économie marocaine qui semble avoir largement dépassé nombre des prévisions qui annonçaient une lente reprise. Le pouvoir d'achat des familles du royaume alaouite s'est accru, stimulé en grande partie par la bonne saison agricole, qui a clôturé l'une des meilleures saisons de l'histoire, ce qui a entraîné une augmentation significative du nombre d'exportations.

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En outre, les exportations ont atteint des chiffres encore plus élevés qu'avant la pandémie. Les secteurs de l'alimentation, de l'électronique et de l'automobile ont augmenté le chiffre des exportations de 10% par rapport aux rapports de 2019. Ces indicateurs ont incité, entre autres, Fitch Ratings, une célèbre agence de notation mondiale, à attribuer au royaume la note "BB+". Cette désignation indique un risque de crédit relativement faible, démontrant une tendance à la stabilisation de l'économie marocaine. Par ailleurs, l'exécution de la loi de finances pour l'année en cours suit, selon les experts, la tendance à la hausse de l'économie dirigée par Rabat.

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La situation économique du pays présidé par Aziz Akhanouch, bien qu'affichant une belle image et invitant à l'optimisme pour l'année qui commence, présente encore des revers qu'il faut affronter pour ne pas stopper cette tendance. La variante Omicron est la principale pierre d'achoppement à résoudre. Son expansion a entraîné la fermeture des frontières le 29 novembre et, à ce jour, il n'y a pas de date ferme pour sa réouverture car elle sera conditionnée par la situation sanitaire - elle était initialement prévue pour deux semaines. Même les vols spéciaux affrétés par Royal Air Maroc ne décollent pas de toutes les destinations souhaitées en raison des mesures prises par les autres pays.

Le Portugal, la Turquie et les Émirats arabes unis ont pu faciliter le retour des ressortissants marocains résidant dans le royaume alaouite. Toutefois, des pays comme l'Espagne ont été exclus de la liste parce que, selon le ministère de la Santé du royaume, "après avoir observé les procédures de voyage, il a été constaté que les autorités espagnoles compétentes n'effectuent pas un contrôle approprié et strict de l'état de santé des passagers au moment de l'embarquement dans leurs aéroports". Les vols en provenance du continent sont considérés comme "une menace pour la santé des citoyens marocains et une atteinte aux acquis sanitaires".

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De tels aspects, apportés par la nouvelle variante du COVID-19, permettent d'avoir une vision plus calme des bonnes données sur l'économie marocaine. S'il est vrai qu'Omicron - comme autrefois la variante Delta - a apporté un certain pessimisme, "le déficit budgétaire du Maroc devrait tomber à 6,3 % du PIB en 2021, contre 7,7 % en 2020". Il ne faut pas oublier que, selon les derniers indicateurs, la croissance de l'économie non seulement ne va pas en rester là, mais a de très bonnes perspectives pour les mois à venir.

La situation de crise a entraîné une suppression de la demande de biens de consommation et de véhicules. On s'attend donc à ce que, avec la reprise progressive de l'économie de toutes les familles, les importations et les exportations soient stimulées et augmentent d'environ 20 % de plus qu'elles ne l'ont fait en 2021. Ainsi, le Maroc s'attend à un nouvel essor qui le fera grimper parmi les meilleures économies du continent africain. Actuellement, avec un produit intérieur brut de 114 milliards de dollars, il est le cinquième plus grand d'Afrique et, si cette tendance se poursuit, il ne serait pas surprenant de le voir parmi les trois premiers à court terme.

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