Les pays présentant les plus mauvaises prévisions sont le Koweït et le Bahreïn

La chute des prix du pétrole laisse les pays du Golfe en déficit

photo_camera Atalayar_Petroleo Golfo

L'impact du COVID-19 et la chute brutale des prix du pétrole laisseront la plupart des gouvernements du Golfe avec des déficits cette année, a annoncé l'agence de notation Fitch.

Malgré ces mauvaises prévisions, l'agence note également que, grâce à la reprise des prix du pétrole et à l'assouplissement des restrictions de production, les perspectives de certains de ces pays s'améliorent. "Nous nous attendons à ce qu'Abu Dhabi et le Qatar réalisent un excédent budgétaire", a déclaré l'agence Fitch.

Atalayar_Petroleo Golfo

Pour leur part, les pays qui ont obtenu des prévisions moins bonnes sont le Koweït et le Bahreïn. L'agence de notation a établi que "les prix élevés du pétrole d'équilibre budgétaire illustrent l'ampleur du défi que représente la réforme des finances publiques et restent, pour la plupart, bien supérieurs aux prix actuels ou prévus du pétrole".

Fitch prévoit que le Brent moyen atteindra 58 dollars cette année. Mais les estimations de l'agence indiquent que Bahreïn a besoin d'un prix d'environ 100 dollars le baril pour atteindre le seuil de rentabilité dans le budget 2021-2022. Le Koweït a besoin de plus de 80 dollars et l'Arabie saoudite et Oman d'environ 70 dollars.

Atalayar_Petroleo Golfo

Selon l'agence de notation, de nouvelles vagues d'infections continuent d'entraver les recettes extérieures, les finances publiques, l'emploi et la croissance du PIB. La plupart des pays de la région ont connu un pic de cas de coronavirus au premier trimestre de cette année, et certains, comme Oman, la Jordanie et le Koweït, ont réimposé d'importantes restrictions sur l'activité économique, après les avoir assouplies à la fin de 2020.

Par ailleurs, certains pays du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord sont à la pointe de la campagne de vaccination mondiale, notamment Israël, les Émirats arabes unis, Bahreïn et le Qatar. Cependant, la reprise économique dépendra également de la fin de la pandémie ailleurs, notamment en Europe.
 

Plus dans Économie et Entreprises