Le rapport "FDI Standouts Watchlist 2023" classe le Maroc comme le troisième pays le plus attractif pour les investissements directs étrangers en 2023, derrière le Qatar et l'Inde

La región MENA albergará el mayor impulso inversionista de 2023

photo_camera REUTERS/BEN JOB - Bourse d'Abu Dhabi ADX

Le début de l'année 2023 ne semble pas s'accompagner d'une amélioration des perspectives de l'économie mondiale. Les conséquences énergétiques et alimentaires de la guerre en Ukraine, l'augmentation du coût des hydrocarbures, la tendance inflationniste générale, la menace climatique et les crises humanitaires qui entourent la planète - et qui touchent de plus en plus de communautés - anticipent ce qui devrait être une année de récessions économiques mondiales. 

Toutefois, un petit groupe de pays semble être épargné par ce pronostic. Un nouveau rapport publié par le magazine bimestriel anglophone fDi Intelligence (fDi est l'abréviation de Foreign Direct Investment), spécialisé dans les mouvements actualisés d'investissements étrangers dans le monde, affirme que les principales économies de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) recevront la plus forte stimulation des investissements au cours de l'année à venir. 

Grâce à une analyse de la trajectoire macroéconomique et des flux d'investissements étrangers des 50 premières destinations d'investissement (à partir des données du Fonds monétaire international et des moniteurs d'investissement fDi Markets), la "FDI Standouts Watchlist 2023" a révélé le classement des 10 premières puissances les plus attractives en termes d'investissements étrangers. Six d'entre eux appartiennent à la région MENA : Arabie saoudite, Égypte, Émirats arabes unis, Maroc, Oman et Qatar. 

Ce dernier est placé en haut du podium des investissements de FDI, comme l'explique le magazine, en raison de "la Coupe du monde de football à un moment où [...] la crise énergétique et le pivot subséquent de l'Europe loin du gaz russe a renforcé le rôle du pays comme l'un des plus grands exportateurs mondiaux de gaz naturel liquéfié (GNL)". Et, pour profiter de cet élan, "elle a lancé une expansion massive - alimentée par des investissements directs étrangers - de sa capacité de production et d'exportation de GNL". 

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Et, derrière l'Inde (qui a clôturé l'année 2022 comme l'une de ses meilleures années économiques pour les investissements étrangers, et qui devrait être capable de maintenir l'inflation à distance en 2023), le Maroc "porte une très forte dynamique d'investissement en 2023 grâce à son cycle macroéconomique robuste", explique le rapport. "Le FMI estime la croissance du produit intérieur brut (PIB) à seulement 3,1 %". 

La "FDI Standouts Watchlist 2023" a souligné l'importance du potentiel d'énergie renouvelable du Maroc comme l'un des principaux attraits pour les investisseurs étrangers. En particulier, "combiner le potentiel solaire et éolien pour produire également de l'hydrogène vert". C'est le cas de la société énergétique luxembourgeoise Eren, qui travaille actuellement sur un projet d'hydrogène vert dans la région de Guelmim-Rio Noun, et qui pourrait potentiellement mobiliser jusqu'à 10 milliards de dollars (environ 100 milliards de dirhams marocains). 

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Dans le même temps, le royaume alaouite a conservé sa position de troisième bénéficiaire d'investissements directs étrangers (IDE) dans le secteur manufacturier dans toute la région MENA (comprenant près de 20 pays), derrière l'Arabie saoudite et l'Égypte. 

Ainsi, le classement "FDI Standouts Watchlist 2023" établi par FDI est dirigé par le Qatar, l'Inde et le Maroc, suivis par Oman en quatrième position, l'Irlande en cinquième position, l'Arabie saoudite, l'Égypte, Singapour, la Grèce et les Émirats arabes unis.

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