Le djihadiste présumé aurait été arrêté à Tanger suite à un échange d'informations étroit entre les deux forces de sécurité

L'arrestation d'un djihadiste confirme les relations étroites entre l'Espagne et le Maroc

AFP/FADEL SENNA - Un membre de la garde des forces spéciales marocaines se tient devant le bâtiment du Bureau Central d'Investigation Judiciaire (BCIJ)

Une opération conjointe entre le Commissariat général à l'information de la Police nationale et la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) marocaine a permis d'arrêter un djihadiste marocain à Tanger qui avait l'intention de commettre des actes terroristes contre des enclaves touristiques marocaines.

Un communiqué de la police nationale précise que cette opération "a été le fruit de l'étroite collaboration entre la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) marocaine et le Commissariat général à l'information (CGI) de la police nationale espagnole".

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Selon la note, l'enquête a débuté fin 2020, lorsque le CGI a détecté qu'un djihadiste présumé se trouvait sur le sol marocain. Dès qu'il a été détecté, le Corps national a informé la DGST et une étroite collaboration entre les deux services de sécurité a commencé. Après une assistance continue, l'individu a été identifié et localisé.

Après avoir suivi les activités qu'il menait, le terroriste présumé avait recueilli des informations sur l'élaboration d'explosifs, avec lesquels il aurait été utilisé pour commettre des actes terroristes dans des zones touristiques du Maroc.

Cette opération s'inscrit dans le cadre des activités conjointes menées par la DGST et le CGI, qui ont permis "l'arrestation de dizaines de terroristes dans les deux pays au cours des vingt dernières années". 

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Selon la police nationale, cette arrestation "témoigne de l'intense activité déployée par le CGI pour lutter contre le terrorisme djihadiste à l'intérieur et à l'extérieur de nos frontières". 

Une collaboration qui ne s'arrête pas

2004, les deux royaumes travaillent ensemble pour tisser des réseaux complexes d'opérations antiterroristes. Au lendemain des deux attaques, le Maroc et l'Espagne ont été engagés dans des opérations continues et exécutées avec succès.

Malgré le refroidissement des relations diplomatiques entre l'Espagne et le Maroc suite à l'entrée illégale en Espagne du leader du Front Polisario, Brahim Ghali, sans consultation préalable du Maroc, les opérations terroristes conjointes n'ont pas diminué. Ceci a été confirmé par Atalayar dans le cadre du cours "Terrorisme et antiterrorisme en temps de pandémie et post-pandémie" dans lequel le commandant de la Guardia Civil Fernando Huete, de l'Unité Centrale Spéciale de lutte contre le terrorisme dans la sphère internationale a affirmé que "la coopération antiterroriste avec le Maroc est toujours en vigueur. Nous continuons à travailler ensemble et à échanger des informations entre les deux forces de sécurité, ces relations n'ont pas été affectées".

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Dans le même contexte, Jesús Pedrazo, le commissaire du Commissariat général à l'information, responsable des menaces contre l'ordre constitutionnel, a souligné que "les relations continuent d'être très étroites, la coopération est excellente, elle n'a pas souffert de la crise. Il y a toujours un échange important d'informations et de renseignements".

Ainsi, la récente opération antiterroriste confirme que les relations de coopération policière entre les deux royaumes continuent d'être fructueuses et efficaces.
 

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