Le chef du Front Polisario, Brahim Ghali, est accusé de torture et de terrorisme

L'ASADEDH rappelle que la justice espagnole n'a pas classé les affaires contre Ghali

photo_camera REUTERS/SERGIO PEREZ - Des personnes tiennent des banderoles lors d'une manifestation contre Brahim Ghali, devant l'Audience nationale à Madrid, en Espagne, le 1er juin 2021

L'Association sahraouie pour la défense des droits de l'homme (ASADEDH) rapporte la récente comparution devant les tribunaux espagnols de plusieurs témoins qui ont été soumis à l'enlèvement, la torture et la détention arbitraire par le Front Polisario. De cette façon, comme le souligne l'ASADEDH, "la justice espagnole confirme la poursuite de l'affaire devant les tribunaux espagnols".

La déclaration officielle de l'ASADEDH est reproduite ci-dessous :

Une fois de plus, l'affaire du chef du Polisario Ibrahim Ghali devant les tribunaux espagnols revient sur le devant de la scène. Récemment, le juge espagnol a entendu un témoin opposé à la direction du Polisario qui accusait le groupe d'enlèvements, de torture et de détention arbitraire dans des centres secrets à Rabouni, en Algérie. Il s'agit d'un développement important dans le cours de l'affaire, car il expose la fausse prétention du Polisario à ses partisans, comme il a travaillé à promouvoir que la poursuite judiciaire d'Ibrahim Ghali a pris fin et qu'il a été acquitté de toutes les accusations portées contre lui. Aujourd'hui, la justice espagnole confirme la poursuite de l'affaire devant les tribunaux du pays.

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Le juge d'instruction espagnol a entendu pendant 90 minutes une séance de témoignages, au cours de laquelle Moulay Aba Bouzid a expliqué les détails de l'enlèvement, de la torture et de la détention arbitraire dont il a fait l'objet, avec Al-Fadil Ibrika, dans les centres de détention d'Al-Rashid et d'Al-Dhiba dans les camps de Tindouf sur le sol algérien.

La justice espagnole a rejeté à plusieurs reprises les tentatives de la défense d'Ibrahim Ghali de clore cette affaire, dans laquelle d'autres bourreaux sont également poursuivis, notamment Al-Bashir Mustafa Al-Sayed, et Al-Mustafa Mohamed Ali Sayed Al-Bashir, qui a été le soi-disant ministre de l'Intérieur du Polisario.

La justice espagnole avait déjà entendu le chef du Front Polisario, Ibrahim Ghali, accusé de crimes liés à la torture et au terrorisme, lors de sa comparution par appel vidéo devant Santiago Pedraz, juge de l'Audiencia Nacional espagnole.

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