Lavrov discute de l'accord d'exportation de céréales ukrainiennes avec son homologue turc
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a discuté mercredi avec son homologue turc, Mevlüt Çavusoglu, de l'avenir de l'accord ukrainien sur l'exportation de céréales et de son lien avec l'exportation de produits agricoles russes, ainsi que de la coopération bilatérale entre Moscou et Ankara.
"Le maintien de l'accord sur les céréales ne sera possible que si les intérêts des producteurs agricoles et d'engrais sont pris en compte en ce qui concerne leur accès sans restriction au marché international", a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué sur la rencontre entre les deux diplomates en marge du G20.
Selon la diplomatie russe, les ministres ont également échangé des vues sur la coopération entre Moscou et Ankara dans le domaine commercial et économique.
Ils ont notamment discuté des mesures d'aide à la Turquie après le tremblement de terre qui a frappé le sud-est du pays début février.
En outre, Lavrov et Çavusoglu ont discuté d'une série de questions internationales, notamment du conflit en Syrie.
"Une attention particulière a été consacrée au travail des pays intéressés dans la région pour aboutir à la normalisation des relations turco-syriennes et en même temps à l'augmentation des efforts conjoints pour éliminer les menaces terroristes en Syrie", a déclaré le ministère des Affaires étrangères.
Les chefs de la diplomatie russe et turque ont également discuté des futures rencontres entre les représentants des deux pays "à différents niveaux", a conclu le ministère des Affaires étrangères.
La Russie a menacé de retirer son soutien au pacte d'exportation de céréales, qui expire le 18 mars, si les sanctions sur le commerce russe de produits agricoles ne sont pas levées, une demande que Moscou lie directement à l'accord.
Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergey Vershinin, a déclaré à la mi-février que "sans résultats tangibles dans la mise en œuvre du mémorandum Russie-ONU, la conception du paquet d'accords d'Istanbul et la prolongation même du document ukrainien ne sont pas souhaitables".
