Le 42e sommet du Golfe se tiendra à Riyadh
Des sources diplomatiques ont déclaré à l'agence de presse allemande que le sommet abordera des questions essentielles telles que "les résultats des négociations du comité conjoint de l'accord nucléaire entre l'Iran et les puissances internationales dans la capitale autrichienne, Vienne, et la poursuite de l'ingérence iranienne dans les affaires intérieures des pays arabes".
Parmi les autres sujets abordés figurent "l'alimentation par l'Iran des conflits sectaires et le soutien, le financement et l'armement des milices sectaires et des organisations terroristes, y compris la fourniture de missiles balistiques et de drones pour attaquer les civils et menacer les voies maritimes internationales et l'économie mondiale".
Le sommet abordera également "la situation dans les arènes yéménite, irakienne, syrienne et libyenne et les développements de la cause palestinienne", en plus des "relations stratégiques entre les États du CCG et les pays et blocs internationaux de manière à réaliser les intérêts des États du CCG", ont ajouté les mêmes sources.
Les sources ont également indiqué que "le sommet renouvellera son soutien au droit des Émirats arabes unis (EAU) à la souveraineté sur ses trois îles, Tunb al-Kubra, Tunb al-Sughra et Abu Musa, qui sont occupées par l'Iran, ainsi que sur les eaux territoriales, l'espace aérien, le plateau continental et la zone économique exclusive des trois îles, car elles font partie intégrante du territoire émirati".
La menace que représente le programme nucléaire iranien n'a pas été oubliée et est devenue une préoccupation majeure pour de nombreux pays. "Le sommet de Riyad réitérera la nécessité de tout processus de négociation avec l'Iran pour faire face à son comportement déstabilisateur dans la région, notamment les missiles balistiques et de croisière, les drones et le programme nucléaire iranien", ont précisé les mêmes sources diplomatiques.
En outre, "le sommet examinera les mesures prises pour renforcer la sécurité et la coopération militaire entre les six États du CCG, grâce à la direction militaire unifiée des États du CCG, afin de parvenir à une intégration militaire conjointe et à une sécurité collective pour les États du CCG".
Parmi les autres questions qui seront abordées lors du sommet, citons la mise en œuvre de nouvelles propositions pour faire face aux complications de la mise en œuvre de l'union douanière et du marché commun du Golfe, la construction d'un réseau ferroviaire du Golfe, la citoyenneté économique et le système de sécurité alimentaire et de l'eau.
En outre, ils discuteront de la possibilité de promouvoir des projets communs et d'explorer les investissements du Golfe, dans le but de réaliser l'unité économique entre les pays membres du Conseil de coopération d'ici 2025.
Des sources diplomatiques ont déclaré que "le secrétaire général du Conseil, le Dr Nayef Falah Mubarak Al-Hajraf, présentera aux dirigeants des six pays les points qui ont été mis en œuvre en termes de vision et d'efforts du roi Salman bin Abdulaziz pour passer du stade de la coopération à celui de l'union, une proposition demandée par feu le roi saoudien Abdullah bin Abdulaziz".
Le 5 janvier, le précédent sommet du Golfe s'est tenu dans la ville saoudienne d'Al-Ula.
Lors de ce même sommet, des résultats importants ont été obtenus, comme la fin du boycott imposé par l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, Bahreïn et l'Égypte au Qatar depuis 2017.
Ce boycott s'est caractérisé par la fermeture des frontières terrestres, maritimes et aériennes de ces pays avec le Qatar, entre autres.
Le sommet a donné lieu au retour des relations diplomatiques entre les quatre pays et Doha, la capitale du Qatar.
Enfin, les membres du Conseil de coopération du Golfe sont l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Koweït, Bahreïn, le Sultanat d'Oman et le Qatar.
