Parmi les projets les plus importants du Royaume figure un programme de réaménagement qui améliorera la qualité de vie de plus de 1,5 million de personnes

Marruecos confecciona un plan para suprimir los barrios marginales

PHOTO/ARCHIVO - Photographie de Rabat, la capitale du Maroc, une ville dont l'agglomération compte plus de 1,7 million d'habitants

Le chef du groupe Al-Omran, Bader Al-Kanouni, a souligné dans un discours prononcé à l'occasion de la Journée nationale de l'ingénierie, que le chiffre susmentionné de 1,5 million "représente 83% de l'objectif souligné dans le programme national de lutte contre le logement inadéquat". En 2004, le Maroc a lancé le programme "Villes sans bidonvilles" afin d'améliorer les conditions de logement de plus de 1,8 million de personnes dans 85 villes, et d'éliminer complètement les bidonvilles au Maroc d'ici 2020. Toutefois, ce programme n'a pas porté les fruits escomptés sous le précédent gouvernement, dirigé par le secrétaire général du Parti de la justice et du développement, Abdel-Ilah Benkirane, avant de retrouver sa coordination sous le nouveau gouvernement dirigé par Aziz Akhannouch. 

L'administration dirigée par Akhannouch continue à prendre des mesures pour stimuler le développement économique et social du pays. Dans sa dernière initiative, le ministère marocain de l'urbanisme et de l'habitat a encouragé le "dialogue social" en matière d'urbanisme et de logement afin de favoriser l'accès au logement pour les citoyens marocains, un projet qui s'inscrit dans le cadre du nouveau modèle de développement visant à stimuler le développement économique du royaume. Le responsable du groupe Al-Omran, qui met en œuvre la politique de logement et de développement territorial au Maroc, a souligné que les efforts déployés par le groupe dans la mise en œuvre de ses plans d'action en coopération avec les municipalités locales ont permis d'améliorer les conditions de logement de plus de huit millions de citoyens sur l'ensemble du territoire. 

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Selon le quotidien local Hespress, le nombre de logements sociaux dont les prix varient entre 14 et 200 mille dirhams, construits directement ou en partenariat avec le secteur privé, a atteint 133 215 unités jusqu'en septembre dernier, dont 165 260 unités ont été lancées. Les bidonvilles du Maroc portent différents noms, dont "Dawaer", "Braik" ou "Karyanat". Selon les données officielles, Casablanca, la capitale économique du Royaume, est la plus grande, suivie par la ville de Skhirat. Les premiers noyaux de ces communautés sont apparus pendant l'occupation française et espagnole du Maroc au début du siècle dernier, dans les banlieues de certaines villes, principalement habitées par des Espagnols pauvres qui avaient été relogés dans le pays. 

La propriété de ces maisons a été transférée aux citoyens marocains après l'indépendance, pour voir ces habitations se répandre à la périphérie des grandes villes, et au fil du temps, ces bidonvilles sont devenus des maisons aléatoires construites en pierres et en boue, dépourvues des services minimums pour une vie digne. La transformation des bidonvilles en petites villes est exacerbée par les milliers de Marocains vivant dans des villages et hameaux isolés qui ont été contraints par les conditions économiques à se déplacer vers les grandes villes telles que Rabat, Casablanca, Tanger, Marrakech et Fès. Le groupe Al-Omran construit actuellement quatre nouvelles villes dans le cadre de la mise en œuvre de son grand projet. 

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Au cours des dernières décennies, plusieurs gouvernements au Maroc ont tenté de trouver une solution à ce dilemme, mais sans succès. Ce programme a ouvert une fenêtre d'espoir pour que des milliers de familles marocaines puissent bénéficier d'un logement décent répondant aux nécessités de la vie, mais le projet trébuche avant d'atteindre le but recherché. L'objectif du groupe Al-Omran n'est pas seulement de redistribuer les familles vivant dans les bidonvilles des villes, mais il construit également de nouvelles villes. Au total, l'entreprise compte plus de 40 projets en cours d'exploitation. Selon les responsables de l'entreprise, la suppression des bidonvilles impliquera une plus grande coopération entre toutes les parties concernées, entre autres raisons, en raison de la forte croissance que connaît le pays, et en particulier des villes comme Rabat et Casablanca. 

Malgré tout, les données fournies par le groupe en charge du plan sont remarquables. Le gouverneur de Casablanca, Settat, Said Ahmidouch, a expliqué que le problème de la fourniture de logements est encore très complexe et a terminé son discours en expliquant que "tous les responsables essaient de traiter les problèmes futurs du secteur, mais nous nous retrouvons souvent à traiter les vestiges du passé". L'un des principaux défis auxquels est confronté le royaume alaouite est de faire face à l'ambitieuse stratégie d'urbanisme que le gouvernement d'Akhannouch tente de promouvoir. Compte tenu de ce défi, la stratégie d'urbanisme est l'une des plus importantes envisagées actuellement en raison de la pénurie actuelle de logements par rapport à la demande. 

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