La 5e édition du nouveau rapport élaboré par le Fonds monétaire arabe (FMA) a révélé que, durant la période 2017-2020, le Maroc s'est classé au quatrième rang en matière de compétitivité économique. Il s'agit d'une très bonne nouvelle pour le royaume alaouite, car il figure parmi les cinq premiers pays arabes en termes économiques, selon une évaluation qui porte sur les économies de tous les pays arabes.
Tout d'abord, le document souligne que plusieurs secteurs clés de l'économie du Royaume ont amélioré leur système, en plus de leurs exportations et importations. Si certains ont stagné en raison de la crise sanitaire, la plupart ont largement surperformé. Cela est dû à une série de mesures et de politiques adoptées par le gouvernement marocain qui ont été mises en place pour améliorer la productivité. Parmi ces industries marocaines, l'agriculture et la pêche, le secteur textile et le secteur automobile, entre autres, ont su surmonter l'adversité et exceller.
Le rapport a mesuré cette compétitivité sur la base de deux indicateurs principaux afin de classer les nations arabes. La première est la macroéconomie. Tous ces pays ont été notés sur la base de leur stabilité des prix et de la politique monétaire qui est développée dans chacun d'eux. La stabilité des prix conduit au plein emploi, ce qui entraîne une augmentation de la croissance économique et permet de mettre en place d'autres politiques pour accroître le bien-être économique et l'expansion de la richesse nationale.
Le deuxième indicateur d'évaluation des territoires a consisté à mesurer la capacité du pays à former un cadre dans lequel sont élaborées des politiques adéquates en matière de compétitivité. Cela signifie que l'on a mesuré la capacité de chaque pays à résister à la concurrence internationale et, malgré cela, à exporter ses produits de manière rentable.
Le Maroc en est un exemple clair, car il dispose de bonnes conditions pour rendre les investissements dans le Royaume attractifs. La nation nord-africaine offre un certain nombre de qualités et de politiques économiques qui incitent de nombreuses puissances à s'établir dans la région et à s'ouvrir aux affaires. Grâce à sa position, le Maroc sert de passerelle entre l'Occident et l'Afrique, et entre les pays du Moyen-Orient et les Amériques. Grâce à cela, il peut attirer divers investissements étrangers, permettant au pays alaouite de s'imposer comme un bon concurrent international en termes économiques.
Tous les projets liés à l'environnement sont un exemple de secteur au Maroc qui attire les investissements internationaux. Depuis quelque temps, le Royaume s'est engagé dans une transition écologique qui se traduit par une bonne nouvelle pour le mix électrique du pays. De nombreuses entreprises étrangères reconnaissent le potentiel de la nation sur cette question et des collaborations importantes peuvent être observées dans les plans liés au changement climatique et à la réduction des gaz à effet de serre.
Devant le Maroc, les Émirats arabes unis occupent la première place du classement, suivis de l'Arabie saoudite et du Qatar. En revanche, le Koweït et Oman sont derrière le Royaume et sont considérés comme les cinquième et sixième meilleures économies des pays arabes, respectivement. Le WEF commente que "les Émirats arabes unis ont conservé la première place pour l'indicateur de la compétitivité des économies arabes, après s'être classés premiers de tout le groupe pour l'indicateur de l'environnement et de l'attractivité des investissements".
Le texte souligne également que le Maroc, ainsi que d'autres nations comme le Soudan, l'Égypte et la Mauritanie, ont réussi à améliorer leur position par rapport à l'édition précédente du rapport du WEF.
Afin de voir une évolution claire de la compétitivité économique des pays arabes, le classement compare leurs progrès à ceux d'autres pays tels que l'Espagne, le Brésil, la Corée du Sud, la Malaisie, l'Afrique du Sud, entre autres. Dans le top 5 mondial, Singapour arrive en tête de liste en tant que pays présentant la meilleure compétitivité économique, suivi par la Thaïlande, la Corée du Sud, les Émirats et l'Arabie saoudite.