Le rapport de l'indice Freedom House place le Maroc en dessous de la Tunisie

Marruecos es el segundo país árabe con más libertad de búsqueda en internet

PHOTO/ARCHIVO - Freedom House est une organisation qui publie un rapport annuel intitulé "Freedom House Index", qui montre la liberté des citoyens de différents pays quant à ce qu'ils peuvent rechercher ou faire sur l'internet PHOTO/ARCHIVO

Freedom House est une organisation qui prépare chaque année un rapport intitulé "Freedom House Index", dans lequel elle montre la liberté des citoyens de différents pays concernant ce qu'ils peuvent rechercher ou faire sur l'internet. Le document de cette année a placé le Maroc en deuxième position parmi les pays arabes où la liberté d'accès de ses citoyens à différents contenus sur l'internet est la plus grande. Le Royaume a reçu 53 points respectivement.

Le pays alaouite occupe une deuxième place bien méritée, ce qui lui confère une bonne réputation dans le regard que le monde porte sur les pays arabes. La Tunisie est arrivée en tête avec un score de 63 points. Le Maroc était suivi par le Liban, la Libye, la Jordanie, l'Irak, le Soudan, le Bahreïn, les Émirats arabes unis et l'Arabie saoudite. 

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Cette nouvelle distinction est due aux lois et projets créés par le nouveau gouvernement marocain, dirigé par Aziz Akhannouch, qui met tout en œuvre pour promouvoir l'accessibilité à l'internet, ainsi que pour stimuler le commerce numérique. Un autre rapport de l'Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT) indique que le royaume compte désormais 93 % de sa population ayant accès à l'internet, ce qui est un chiffre très positif pour l'administration d'Akhannouch. Ce troisième trimestre 2021 fait état de près de 34 millions de personnes vivant dans le pays du Maghreb, dont la population actuelle dépasse les 37 millions d'habitants.

Mais ce rapport révèle également que la liberté de l'internet est de plus en plus menacée. Cette question se développe depuis 11 années consécutives, car un certain nombre de facteurs sociaux et politiques exacerbent les différentes options de recherche et d'accès dont disposent les personnes dans certains territoires. "La liberté d'expression en ligne subit une pression sans précédent. Jamais autant de gouvernements n'ont arrêté des utilisateurs pour des discours politiques, sociaux ou religieux non violents", ajoute le document. 

Freedom House analyse la situation dans ce contexte dans 70 pays et les note de 0 à 100 en fonction des restrictions connues dans les nations. L'une des principales surprises de cette année est que la Chine a une fois de plus, pour la septième fois consécutive, été placée en queue de peloton avec seulement 10 points. La Chine représente un quart des utilisateurs de l'internet dans le monde parce qu'elle est le pays le plus peuplé du monde, mais c'est aussi le pays qui contrôle le plus la population de l'internet.  Amnesty International a déjà dénoncé le pays pour être celui qui compte le plus d'utilisateurs détenus pour cause de censure. La situation est tellement critique qu'il existe des autorités chinoises spécialisées chargées de superviser les contenus et ce qui est partagé sur le net. De même, depuis son arrivée en 1994, le Bouclier d'or a été créé par la suite. Géré par le département de la sécurité publique, il est chargé de détecter tout type de contenu interdit en Chine, qu'il s'agisse d'informations sur des idées contraires au gouvernement communiste ou même de protestations et de contenus sur l'indépendance du Tibet. Dans le même temps, elle est chargée de bloquer les sites web étrangers et s'ils veulent atteindre la région, ils doivent s'adapter à une série de lois très strictes, sinon ils sont bloqués. Les organisations qui dénoncent cette situation l'appellent le Grand Pare-feu.

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Ce dossier a également révélé que, rien que l'année dernière, le nombre d'utilisateurs résidant dans des pays où des attaques et des meurtres ont lieu en raison de ce qui est dit et fait sur les réseaux a augmenté de 8 %. Il convient également de noter que la pandémie a eu un certain nombre d'effets négatifs, notamment dans la sphère en ligne, plusieurs gouvernements ayant restreint l'accès à l'internet pour protéger la santé publique et empêcher la désinformation. 

Le pays qui figure en tête de liste et qui reçoit la plupart des félicitations des organisations mondiales est l'Islande, qui a obtenu 96 points dans le rapport. Il est suivi par l'Estonie, le Canada et le Costa Rica. Outre la Chine, un autre pays qui figure en bas du classement est le Myanmar, car il a subi en 2020 un coup d'État militaire où l'accès au réseau a été bloqué et le service mobile restreint.
 

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