Selon l'accord conclu par les deux pays, une voie commune sera établie en termes d'objectifs énergétiques et de recherche bilatérale, impliquant respectivement 33 et 20 centres de recherche israéliens et marocains

Marruecos e Israel llegan a un acuerdo de cooperación energética tras el segundo aniversario de los Acuerdos de Abraham

photo_camera AP/MAYA ALLERUZZO - Les drapeaux nationaux d'Israël et du Maroc sont projetés sur les murs de la vieille ville de Jérusalem

Les relations diplomatiques entre le Maroc et Israël connaissent l'un de leurs meilleurs moments et continuent sur la voie du succès. Les deux pays créent constamment des accords commerciaux pour coopérer dans divers domaines. Comme ce fut le cas au début de l'année, le pays d'Afrique du Nord et Israël ont à nouveau signé un accord dans lequel ils se disent prêts à mettre à disposition leur technologie nucléaire après la normalisation des relations avec l'État hébreu. C'est ce qu'a annoncé mercredi le directeur général de la Commission israélienne de l'énergie atomique (IAEC), Moshe Edri.

Israël et le Maroc continuent de signer des accords pour renforcer les relations entre les deux nations. Cette fois, l'accord a été signé en présence du ministre de l'Éducation, Yifat Shasha Biton, du président de l'industrie aérospatiale, Amir Peretz, du président de l'université Bar-llan, le professeur Aryeh Tsavan, du chef de l'ambassade du Royaume du Maroc en Israël, M. Abderrahim Beyyoudh, et de hauts responsables de sociétés énergétiques israéliennes.

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Beyyoudh a noté que le Maroc et Israël avaient déjà des liens de longue date. "Cela nous encouragera à continuer à faire pression pour un meilleur avenir pour l'ensemble de la région". L'objectif principal de ces accords est de stimuler l'énergie entre les deux nations dans des domaines tels que le développement de batteries rechargeables, le recyclage, l'énergie solaire, l'économie de l'hydrogène et, l'un des défis les plus importants pour le Royaume, le stockage et le transport de ses ressources énergétiques vers les pays voisins comme l'Espagne.

Des scientifiques de l'université Bar-Ilan, de l'université de Tel Aviv, de l'université Ben Gurion, de l'université Ariel, du Technion, de l'institut Weizmann et de l'université hébraïque de Jérusalem ont participé à l'événement. Le professeur Doron Auerbach, directeur scientifique du Centre pour l'énergie et la durabilité de Bar-Ilan, a dirigé l'accord avec le professeur Yair Einali de la faculté de science et d'ingénierie des matériaux, et le professeur Jones Elmi, chercheur principal à l'université polytechnique Mohammed VI du Maroc. Le président de l'université polytechnique Mohammed VI, Hisham al-Habti, a conduit la délégation marocaine lors de la cérémonie de signature. L'accord a été signé par le professeur Doron Auerbach au nom du Consortium des scientifiques israéliens et par le président de l'Université Mohammed VI au nom du Consortium des scientifiques marocains

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En se disant "prêt" à partager sa technologie nucléaire, Israël entend renforcer davantage les différents accords de coopération signés avec les pays arabes depuis qu'ils ont décidé de rétablir leurs relations dans le sillage des accords d'Abraham. Dans son discours, le directeur général de la Commission israélienne de l'énergie atomique espère que les accords de normalisation signés en 2020 avec le Maroc, les Émirats arabes unis et Bahreïn "ouvriront la voie à un dialogue direct significatif dans la région, y compris dans les forums nucléaires", soulignant que cette nouvelle coopération sera placée sous les auspices de l'AIEA. Ces traités n'ont pas été bien accueillis par l'Iran, qui considère avec suspicion les mouvements entre les différentes nations qui y sont parties.

Cette déclaration a été faite en marge de la 66e conférence générale de l'Agence internationale de l'énergie à Vienne. Moshe Edri a déclaré qu'il s'agissait d'un autre tournant dans les relations entre Israël et les pays arabes tels que le Maroc, les Émirats arabes unis et Bahreïn qui ont accepté de signer un traité de paix avec l'État juif, selon un communiqué de presse publié par l'IACE.

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