Marruecos y Canarias coinciden en la reanudación de línea marítima
Les relations entre le Royaume du Maroc et l'Espagne sont fortes, notamment avec les îles Canaries. La preuve en est l'intention des gouvernements marocain et canarien de rétablir la ligne maritime qui les reliait et qui a apporté de nombreux bénéfices aux deux parties, principalement dans le secteur du tourisme, puisque la zone n'est pas affectée par l'hiver péninsulaire en raison de la situation géographique des îles et du nombre d'emplois que cette activité génère. Selon AtlánticoHoy, le gouvernement alaouite serait disposé à autoriser une entreprise espagnole à gérer les voyages reliant les îles Canaries à la ville marocaine de Terfaya.
La principale raison pour laquelle une entreprise espagnole réglementera les voyages maritimes est le refus reçu face à plusieurs offres d'entreprises marocaines qui ont participé à l'appel d'offres pour mener à bien l'activité 15 ans après sa fermeture, en raison de l'accident qui a laissé le navire Assalama de la Naviera Armas échoué au large de la côte de Terfaya. Dans des propos repris par le média espagnol AtlánticoHoy, le président du gouvernement des Canaries, Ángel Víctor Torres, a expliqué le fonctionnement des nouvelles lignes et a présenté la première ligne maritime qui relierait La Caldereta à l'aéroport de Fuerteventura.
Selon les déclarations du président des Canaries, Ángel V. Torres, Sergio Lloret, président du Cabildo de Fuerteventura, aurait signalé, dès novembre 2021, que les travaux de rénovation réalisés par l'administration marocaine dans le port de Terfaya créaient des conditions idéales pour la réouverture de la ligne. De toutes les négociations entre les deux administrations, Torres a de nouveau annoncé à la presse que l'entreprise Binter a été l'une des désignées pour réaliser le nouveau service de lignes aériennes entre les îles Canaries et le pays nord-africain.
Bien que cette union n'ait été réalisée qu'entre 2007 et 2008, les deux administrations assurent que cette fois-ci le service sera plus performant grâce aux nouvelles réformes du Royaume du Maroc dans le port de Terfaya, et parce que cette fois-ci il y a la possibilité, grâce à un accord antérieur, qu'une entreprise espagnole soit celle qui puisse fournir ce service. Enfin, le président des îles Canaries a déclaré que Rabat serait disposé à supprimer les taxes portuaires, ce qui constitue sans aucun doute l'un des pas les plus importants vers le rétablissement de la ligne.
Il faut des années pour que les pertes économiques causées par l'accident de l'Assalama se fassent sentir. Les symptômes de la fermeture de la ligne ont commencé à se faire sentir dès les premiers mois, avec des licenciements d'employés et une baisse des bénéfices de l'industrie hôtelière dans les villes qui bénéficiaient le plus de la ligne. Cependant, il faudra attendre des années avant que la fermeture de petites entreprises ne produise les effets les plus graves.
S'adressant à la presse, Angel V. Torres s'est montré optimiste après la visite dans le pays nord-africain, déclarant qu'"ils reviennent avec de bonnes nouvelles", soulignant l'ouverture de trois lignes aériennes entre les Canaries et le Maroc, deux depuis Gran Canaria et une depuis Lanzarote, et la ratification de la volonté de Rabat d'établir une série de lignes maritimes reliant l'archipel avec le royaume alaouite. Il a ajouté que le manque d'intérêt de la part des entreprises marocaines a fait que les offres pour mener à bien les actions concernées ont été "désertées", ce qui démontre l'ouverture du gouvernement nord-africain à ce que ce soit une entreprise espagnole qui s'en charge. La suspension de la route maritime avait été une source d'inquiétude pour les responsables marocains et canariens, ce qui reflète l'optimisme qui a suivi l'annonce et corrobore les relations positives entre les deux nations et leur intention de créer davantage de ponts de compréhension.
