Le directeur général de la Sécurité nationale et de la Surveillance du territoire du Maroc a reçu le directeur du renseignement national américain à Rabat

Marruecos y Estados Unidos intensifican la colaboración en materia de seguridad

photo_camera PHOTO/AP - Drapeaux du Maroc et des États-Unis

Le Maroc et les États-Unis renforcent leur coopération en matière de sécurité, poursuivant ainsi la tendance de ces dernières années au renforcement des liens entre le pays d'Afrique du Nord et les États-Unis.

Cette nouvelle étape franchie par les deux nations est le fruit de la rencontre, lundi à Rabat, entre Abdellatif Hammouchi, directeur général de la Sécurité nationale et de la Surveillance du territoire du Maroc (DGSN), et Avril Haine, directrice du Renseignement national des Etats-Unis, au cours de laquelle la sécurité et la lutte contre le terrorisme ont été les questions centrales abordées entre deux pays alliés et partenaires dans une optique d'amélioration et de progrès dans ces domaines.

La réunion de haut niveau qui s'est tenue dans la capitale Rabat a abordé les questions de sécurité régionale, telles que les menaces terroristes fondamentalistes et l'activité des groupes liés au crime organisé, comme l'indique un communiqué officiel distribué par la DGSN. Abdellatif Hammouchi et Avril Haines ont discuté des moyens d'améliorer la coopération en matière de sécurité au "niveau de la coopération stratégique actuelle entre les deux pays", indique le communiqué, notant que les deux pays travailleront davantage pour parvenir à une plus grande "stabilité et sécurité régionales et internationales". 

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La réunion s'est concentrée sur la menace majeure que représentent les liens entre les groupes terroristes et les organisations criminelles, notamment la question de la cybercriminalité, ainsi que d'autres formes de criminalité transfrontalière.

La cybersécurité a donc été une autre question mise en avant, la cybercriminalité étant une préoccupation majeure à l'ère des nouvelles technologies. En effet, les autorités marocaines accordent beaucoup d'attention à cet aspect et la Direction générale de la sécurité des systèmes d'information (DGSSI) a neutralisé plus de 500 cyberattaques en 2021, comme le rappelle Morocco World News.

Hammouchi et Haines ont discuté des moyens d'améliorer la coopération bilatérale entre les services de sécurité et de renseignement marocains et américains et des défis à relever pour préserver la sécurité, selon le communiqué.

On espère que cette dynamique se poursuivra avec les futures réunions de ce type qui auront lieu régulièrement entre les deux pays.

Cette nouvelle réunion est un signe clair qu'un pays de la taille des États-Unis considère le Maroc comme un élément important pour le maintien de la sécurité au Maghreb, au Sahara et au Sahel, des zones qui sont la cible de l'activité de divers groupes terroristes et criminels qui menacent la sécurité régionale et internationale. Le royaume alaouite est considéré comme un acteur pertinent, ce qui a conduit le géant américain à rechercher une coopération plus étroite avec le Maroc dans les domaines de la sécurité et du renseignement, et même dans la sphère militaire, ce qui a été illustré ces dernières années par les exercices militaires African Lion, auxquels le royaume alaouite et les États-Unis ont participé avec d'autres nations africaines.

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Abdellatif Hammouchi lui-même s'est rendu à Washington à la mi-juin pour rencontrer des responsables américains du renseignement et de la sécurité lors de séances de travail afin de discuter des défis actuels pour la sécurité régionale en Afrique, au Moyen-Orient et dans le monde en général, avec la présence inquiétante de groupes terroristes djihadistes et de réseaux criminels opérant dans des endroits critiques comme l'Afrique du Nord, le Sahara et le Sahel. Le directeur général de la Sécurité nationale et de la Surveillance terrestre du Maroc a également passé deux jours aux États-Unis au début de l'année pour rencontrer Avril Haines elle-même, ainsi que le directeur de la CIA, William Burns, et le directeur du FBI, Christopher Wray, afin de discuter des nouvelles menaces pour la sécurité.

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La grande coopération entre les États-Unis et le Maroc, qui s'est renforcée depuis la décision de l'administration de Donald Trump en décembre 2020 de reconnaître la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, ratifiée par l'administration actuelle de Joe Biden, se poursuit donc, en échange de l'établissement par le Royaume de relations diplomatiques avec Israël dans le sillage des accords d'Abraham scellés en septembre 2020, en vertu desquels plusieurs pays arabes tels que les Émirats et Bahreïn ont établi des liens politiques avec l'État israélien dans le but de pacifier et de stabiliser le Moyen-Orient et de développer la région sur le plan social et économique.

Coordinateur pour les Amériques : José Antonio Sierra

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