Le royaume marocain a présenté son modèle de gestion lors du sommet des Nations unies sur les eaux souterraines

Marruecos y su lucha por el agua

PHOTO/MAP - La presa de Youssef Ben Tachfin en el uadi de Massa, en la provincia de Tiznit, inaugurada en 1972
photo_camera PHOTO/FILE - Barrage hydraulique au Maroc

Le Maroc a subi la pire sécheresse depuis des décennies. L'eau a toujours été un bien précieux en Afrique en général, mais ces derniers mois, cet élément a pris une dimension encore plus grande pour le pays d'Afrique du Nord en raison de la rareté de l'eau face au manque de précipitations dont il a souffert. 

La nation marocaine tente de se remettre de la pire sécheresse qu'elle ait connue depuis des décennies, et l'objectif est de renforcer la capacité hydraulique du pays. Dans cette optique, Nizar Baraka, ministre marocain de l'Équipement et de l'Eau, a présenté le modèle de gestion des ressources en eau à l'occasion du sommet des Nations unies (ONU) sur les eaux souterraines à Paris, en France. 

Nizar Baraka a assuré que son pays est très conscient de la préservation de l'eau et que l'objectif est d'avoir une stratégie et une planification visant à faire face aux futures circonstances défavorables, comme l'a souligné Morocco World News. Le ministre marocain de l'Équipement et de l'Eau a évoqué les projets déjà mis en place au niveau national pour renforcer les capacités en matière d'eau, comme les usines de dessalement, les petits barrages et la réutilisation des eaux traitées, afin d'être plus résilient aux effets du changement climatique. 

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Nizar Baraka s'exprimait lors d'une session tenue sous le thème "Les eaux souterraines et l'instrument d'accélération de l'ODD6", dans le cadre de ce sommet onusien, et a souligné que le Royaume s'est engagé très tôt sur la voie de la maîtrise de ses ressources en eau, à travers leur mobilisation, leur gestion basée sur la planification dynamique et l'anticipation, ainsi que leur protection et leur préservation, comme le rapporte l'agence de presse marocaine MAP.

Le Maroc, a-t-il dit, a également lancé plusieurs mesures pour renforcer davantage la gestion durable des eaux souterraines, notamment le renforcement de la responsabilité des agences de bassin (ABH) dans la gestion des eaux souterraines et la généralisation des contrats d'eau souterraine.

Le financement de toutes ces initiatives est prévu dans les budgets de l'État marocain, très sensible aux impacts climatiques actuels et en accord avec les Objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies. Le ministre marocain a également souligné le rôle des partenariats public-privé et des entreprises en matière d'utilisation rationnelle et efficace de l'eau. 

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Les problèmes sociaux et économiques liés à la rareté de l'eau ont été une préoccupation constante au cours de l'année 2022 pour les autorités marocaines, qui cherchent à s'attaquer à ce problème de plus en plus aggravé par le changement climatique et les périodes de sécheresse de plus en plus préjudiciables pour un pays comme le Maroc, qui est situé en Afrique du Nord. 

Le Maroc a été confronté à sa pire sécheresse depuis 30 ans, qui a gravement endommagé sa production agricole, un secteur très important pour l'économie marocaine, et a entraîné des coupures et des restrictions pour une population qui a dû faire face à une pénurie d'eau accrue qui a affecté sa vie quotidienne. 

Rappelons qu'en août, la production marocaine des principales céréales a chuté de 67%, une nouvelle dévastatrice, car l'invasion de l'Ukraine par la Russie a eu un effet terrible sur le marché des céréales et des grains, car le pays ukrainien est l'un des principaux exportateurs mondiaux de ces matières et son commerce a subi d'importantes perturbations en raison de la guerre qui touche de nombreux pays, notamment en Afrique et au Moyen-Orient. 

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Une solution à long terme pour une meilleure gestion de l'eau est inévitable et le Gouvernement marocain travaille dur pour trouver des solutions efficaces afin de tirer le meilleur parti des ressources en eau du pays.  

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