Le ministre de la Santé et de la Protection sociale a pour objectif d'améliorer la santé dans le pays en disposant de deux infirmières pour chaque médecin spécialisé en médecine familiale

Marruecos formará más médicos para 2030

AP/MOSA’AB ELSHAMY - Personnel soignant dans l'une des unités de soins intensifs (USI) COVID-19 de l'hôpital Moulay Abdellah de Sale, au Maroc

Le ministre marocain de la Santé et de la Protection sociale a annoncé que la médecine de famille allait devenir une spécialité à part entière. Lors d'une partie orale à la Chambre des représentants, Khalid Ait Taleb a passé en revue les programmes mis en œuvre dans le département pour le développement de la médecine familiale.

A cet égard, le ministre marocain de la Santé a indiqué qu'un programme basé sur la réforme de l'enseignement supérieur est en cours de réalisation pour inclure la médecine de famille parmi les spécialités médicales enseignées dans les facultés de médecine du Royaume, notamment à l'Institut national de la santé.

Le Maroc a réalisé de nombreux progrès, notamment en matière de santé des femmes et des enfants, mais les taux de mortalité maternelle et infantile restent élevés. Les améliorations et les projets réalisés ont pour but de former le personnel.

Le département de la santé travaille sur deux programmes. Le premier a pour objectif de former environ 2 800 médecins spécialisés en médecine familiale d'ici 2030.

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Et le deuxième objectif est de donner aux infirmières la possibilité d'avoir les compétences nécessaires pour se spécialiser dans la médecine familiale, puisque son importance est élevée dans l'agenda du gouvernement, notamment dans le système de santé.  

Il convient toutefois de mentionner que la médecine familiale est définie comme une spécialité médicale axée sur les soins primaires. C'est une médecine très large qui traite tous les problèmes de santé, indépendamment de l'âge et du sexe.  

En ce qui concerne les soins de santé publics, depuis 2015, tous les citoyens marocains sont obligés d'adhérer à une couverture médicale appelée AMO (Assurance Maladie Obligatoire) qui est l'assurance maladie obligatoire. Cette couverture médicale vous permet de bénéficier de soins médicaux généraux, de toutes sortes d'analyses et de soins. 

En revanche, dans le secteur privé de la santé, le travailleur paie une cotisation à la sécurité sociale marocaine, auquel cas il peut se rendre chez n'importe quel médecin et dans n'importe quelle clinique. Il convient de noter que le secteur privé au Maroc est bien développé, car il dispose de médecins hautement qualifiés et, surtout, fournit des soins de très bonne qualité. 

Le Maroc s'efforce d'apporter des améliorations constantes ; afin d'améliorer le niveau de vie de ses citoyens, le ministère de la santé a décidé il y a quelques mois de réduire les taxes sur les médicaments, et d'ici 2025, il est prévu d'augmenter le nombre de professionnels de la santé de 90 000, selon un accord annoncé par le Conseil des ministres, avec 24 professionnels de la santé pour 10 000 habitants. 

Les professionnels de la santé marocains sont très demandés en Europe, si bien que beaucoup émigrent vers l'Europe. Le ministre de l'Enseignement supérieur, Abdellatif Miraoui, affirme que la moitié des 1 400 médecins actuellement en formation dans les facultés de médecine et de pharmacie partent.

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Pendant la crise du coronavirus, l'Allemagne a suspendu les visas pour les ressortissants de tous les pays du monde, à l'exception des étudiants marocains. Environ 300 médecins quittent le Maroc chaque année, la plupart d'entre eux choisissant l'Allemagne et la France. Cela est dû principalement aux conditions de travail et aux bas salaires. 

Le ministre a déclaré qu'ils vont réduire la durée des services médicaux, des études de sept à six ans afin que le développement de la technologie permette une formation scientifique. 

Avec toutes ces améliorations, le nouveau modèle de développement de 2030 devrait être dépassé, comme l'a également déclaré le ministre, afin de résoudre tous les besoins et le manque de qualification des médecins. 

Le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation, Abdellatif Miraoui, a déclaré : "La souveraineté de notre pays dépend aussi de la souveraineté de notre système de santé. Si nous ne préparons pas notre avenir, nous serons un pays dépendant des autres pays pour les ressources humaines (médecins, pharmaciens, infirmières)''.

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