Se trata del órgano de Naciones Unidas que decide de la ampliación del derecho sobre el suelo marítimo pasada la zona económica exclusiva de 200 millas náuticas

Marruecos obtiene asiento en la Comisión para los Límites de la Plataforma Continental que estudia los límites de las aguas canarias

Miloud Loukili, professeur de droit à l'Université de Rabat, spécialisé en droit maritime, a été élu membre de la Commission des limites du plateau continental (CLCS) pour la période 2023 - 2028. Le vote a eu lieu le 15 juin lors de la 32e Assemblée des États parties à la Convention des Nations unies sur le droit de la mer.
 
La CLCS est le groupe de travail international chargé de l'application de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer entre les États pour les questions relatives aux plateaux continentaux. 

Après les eaux territoriales et la zone contiguë, qui s'étendent jusqu'à 24 milles nautiques, commence la zone économique exclusive (ZEE) qui, si elle ne chevauche pas une autre zone de souveraineté, s'étend à 200 milles nautiques de la côte. Au-delà de 200 milles marins, une nation peut demander que sa zone de droit soit étendue de 150 milles supplémentaires jusqu'à son plateau continental. 

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Le cas de Miloud Loukili a attiré l'attention des médias en mai lorsqu'une ONG pro-Polisario a accusé le Maroc de présenter Loukili à l'organe de l'ONU. Selon l'ONG, Loukili serait un universitaire qui défend la souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental, ainsi que non qualifié pour le poste. 

Plusieurs médias espagnols ont fait écho à cette nouvelle, soulignant également l'inadéquation du curriculum vitae de Loukili pour faire partie de la Commission. 
Il convient toutefois de noter que la candidature marocaine répondait aux exigences imposées par l'ONU et a été acceptée. Le professeur Loukili est un expert en droit maritime, bien qu'il ne soit pas géologue ou hydrographe comme la plupart des membres de la Commission.

 Il y a déjà des précédents. Plusieurs membres de la Commission actuelle n'ont pas de formation scientifique. Beaucoup d'autres sont officiers dans les forces armées de leur pays, et l'on suppose donc qu'ils restent loyaux et représentent les intérêts de leur nation, ce qui a été reproché à Loukili, mais qui est la norme à la Commission. 
 

Un total de 117 pays ont voté en faveur de la candidature du Maroc lors de la 32ème Assemblée à New York. Dans une déclaration, le ministère marocain des affaires étrangères a félicité le Maroc pour son "intense campagne diplomatique" qui a permis à Loukili d'obtenir un siège à la Commission. Selon le règlement de la Commission, cinq des 25 membres sont réservés aux pays africains. En plus du Maroc, l'Angola, Madagascar, le Ghana et le Kenya auront des experts au sein de la CLCS. 

Le renouvellement des membres de la Commission des limites du plateau continental attire une attention particulière à l'heure où les gouvernements de l'Espagne et du Maroc s'apprêtent à réunir un groupe de travail conjoint pour résoudre les différends maritimes.

Dans le même temps, l'Espagne a engagé un processus ouvert devant la CLPC depuis 2014 pour étendre les droits du plateau continental espagnol aux îles Canaries. En cas d'acceptation, l'Espagne aurait des droits sur les ressources du sol maritime à 150 milles nautiques à l'ouest de la ZEE des îles Canaries. Des experts du CSIC, coordonnés par Luis Somoza, ont présenté une étape pour assembler la revendication de légitimité espagnole selon la géologie, la géophysique et l'hydrographie du plateau continental des îles Canaries. Dans les limites dessinées par le groupe de travail espagnol en 2014 et soumises par la CLCS, se trouveraient les riches gisements du Mont Tropic. 

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Le Maroc, par le biais de son parlement, qui s'est approprié la souveraineté sur les eaux territoriales et contiguës correspondant au littoral du Sahara occidental, obtient un soutien considérable avec Loukili dans un organe qui devra statuer sur cette question. Si le Maroc obtient la reconnaissance internationale des eaux sahariennes, le droit sur son plateau continental, qui chevaucherait la frange sud des îles Canaries, pourrait être porté devant la CLPC.

Plusieurs réunions des groupes de travail hispano-marocains sont encore prévues entre l'Espagne et le Maroc pour résoudre leurs différends maritimes, non seulement dans l'Atlantique, mais aussi en Méditerranée. Des sources du ministère des Affaires étrangères ont affirmé en avril, après la déclaration commune, que ces réunions reprendraient en juin 2022, mais aucune déclaration n'a encore été faite à ce sujet.

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