Marruecos puede lograr nueva financiación internacional
Le Maroc continue d'avoir les meilleures conditions de financement parmi les pays émergents. Une étude d'Attjari Global Research (AGR), un service d'analyse et de recherche du groupe bancaire Attjariwafa, a montré que le Maroc peut continuer à obtenir des financements internationaux grâce à la prime de risque et aux perspectives favorables de sa dette extérieure.
"Nous restons confiants dans la capacité du Maroc à effectuer de nouvelles sorties internationales sans difficultés majeures et dans des conditions de financement plus appropriées", ont déclaré les analystes d'AGR dans le rapport intitulé "Vers une poursuite de la hausse des taux 2022".
Ce qui aspire à devenir le premier centre de recherche mondial dédié aux marchés financiers africains a attribué la position favorable du Maroc à sa prime de risque, l'une des plus attractives par rapport à d'autres pays émergents, et aux notations favorables de la dette souveraine avec une perspective stable, une réalité économique qui a été atteinte grâce à la Ligne de précaution et de liquidité (LPL) du Fonds monétaire international (FMI).
La crise financière internationale a mis en évidence la nécessité de disposer d'un outil pour protéger et aider les pays à faire face à des changements économiques défavorables, et c'est dans cet objectif que le FMI a lancé cette ligne de précaution et de liquidité, qui a été utilisée par la Macédoine et le Maroc.
Grâce à ces mécanismes, le royaume alaouite a vu sa résilience aux chocs extérieurs renforcée, conditions qui ont porté ses réserves de change à un maximum de 300 milliards de dirhams.
À cet égard, le Fonds monétaire arabe (FMA) et le FMI ont déjà publié une étude sur les effets des programmes d'ajustement structurel dans plusieurs pays, parmi lesquels le Maroc a connu la plus grande amélioration de ses indicateurs, ayant pu réduire son déficit budgétaire de 6,8 milliards de dirhams à 5,2 milliards de dirhams.
Par ailleurs, en ce qui concerne la dette extérieure, l'AGR a noté qu'elle a un "niveau conforme à la référence internationale du Trésor, cette dernière se situant entre 25 et 30%".
Le resserrement monétaire opéré cette année par plusieurs banques centrales internationales a exercé une pression à la hausse sur les taux de financement des économies émergentes. Ainsi, la prime de risque exigée s'élève en moyenne à plus de 390 points de base depuis le début de l'année, soit 22% de plus qu'en 2021.
Tous ces chiffres confirment ce que la Banque européenne pour la reconstruction et le développement a prédit dans son étude : une croissance économique de 3,2 % d'ici 2023