Marruecos podría eliminar la obligatoriedad de una prueba PCR para acceder al país en todos los puntos de entrada
La politique frontalière du Maroc pour contenir le COVID-19 a été très stricte au cours des deux dernières années de la pandémie, même après la réouverture de l'espace aérien le 7 février. Tous les passagers à destination du Royaume ont dû présenter un carnet de vaccination et un test PCR négatif effectué moins de 48 heures avant le départ.
Toutefois, ce protocole sanitaire pourrait changer dans un avenir proche, tout comme les conditions d'entrée par voie maritime, selon un communiqué publié par le ministère marocain du Transport et de la Logistique. Depuis la réouverture de ses frontières maritimes, suite au communiqué conjoint hispano-marocain du 7 février, le Royaume a pris une mesure qualifiée de temporaire, selon laquelle les nouveaux arrivants par voie maritime doivent disposer d'un carnet de vaccination valide ou d'un test PCR de moins de 72 heures, et non des deux.
Toutefois, ces mesures sont également prises au motif que "la situation épidémiologique au Maroc et dans la plupart des pays partenaires justifie un tel assouplissement qui encouragera le tourisme".
En outre, les institutions ont également considéré que "les conditions d'entrée ne peuvent pas varier d'un point à l'autre", ce qui suggère que cet assouplissement de la voie maritime est susceptible d'être appliqué à tous les points d'entrée, y compris les aéroports, lors de l'élaboration d'un nouveau protocole national sur les mesures COVID-19, une décision déjà prise par de nombreux pays.
Pour leur part, les professionnels du tourisme voient dans cette possibilité d'abaisser les conditions strictes d'entrée dans le pays une occasion de promouvoir et de retrouver les taux de fréquentation touristique qui étaient observés dans les mois précédant la pandémie.
"Sans cette obligation, nous pourrions atteindre un taux d'occupation des hôtels de 80%, mais vu le contexte actuel, notre secteur devrait atteindre un maximum de 40% à la fin des prochaines vacances de Pâques", a déclaré un hôtelier de Marrakech à Media 24.
Cette élimination des tests PCR pour entrer dans le pays pourrait stimuler l'afflux de touristes, ce qui pourrait enfin définir la reprise de ce secteur après le coup d'arrêt causé par la fermeture des frontières, qui a conduit le pays à passer plusieurs mois sans pouvoir alimenter le secteur du tourisme et de l'hôtellerie.
Néanmoins, le gouvernement marocain a pris plusieurs mesures pour relancer le tourisme avec un plan d'urgence national d'environ un milliard de dirhams pour compenser les professionnels du tourisme pour la perte d'argent causée par les mois d'inactivité. À cela s'ajoute l'extension des exonérations fiscales pour les hôteliers et l'octroi de plusieurs subventions publiques pour le secteur du tourisme.
