Marruecos apuesta por fortalecer e impulsar el crecimiento del sector textil
Dans une déclaration récente, Ryad Mezzour, ministre marocain de l'industrie et du commerce, a souligné le travail du gouvernement, qui a jusqu'à présent soutenu 102 projets d'investissement dans le secteur textile pour un montant de 3,07 milliards de dirhams, dans le cadre du Plan de relance industriel (PRI) du Maroc.
Avec le lancement de ces projets textiles, le gouvernement vise à relancer le secteur et à créer plus de 15 555 emplois stables. Cela permettra au pays de générer, pour la troisième année consécutive, "un chiffre d'affaires attendu de plus de 6,96 milliards de dirhams, dont 44% sont destinés au marché local", a déclaré le ministre Mezzour lors de sa rencontre avec l'Association marocaine des industries du textile et de l'habillement (AMITH).
La coopération entre le gouvernement et les entreprises textiles a permis de définir une série d'efforts conjoints pour consolider la présence des marques nationales sur tous les marchés du monde, soutenir le marché national et renforcer la concurrence dans le secteur.
"Le secteur doit capitaliser sur ses nombreux acquis et saisir les opportunités offertes par ce contexte économique mondial de délocalisation des sites industriels, pour attirer davantage d'investisseurs et gravir les échelons", a insisté Mezzour.
Le Maroc est conscient des changements auxquels son industrie est confrontée et des nouveaux défis qu'il doit relever. Le Maroc doit renforcer l'amont textile, en encourageant les entreprises à produire localement les tissus, mais aussi les intrants et les accessoires, tels que les boutons, les fermetures éclair, les curseurs, etc.
Pour développer son offre et être encore plus compétitif, le ministre marocain a souligné la nécessité de "se doter d'un amont fort pour une meilleure intégration et une plus grande compétitivité pour conquérir de nouveaux marchés d'exportation".
Par ailleurs, Ryad Mezzour a ajouté que "des opportunités s'offrent au secteur, comme l'essor de la mode éthique et durable, la taxe carbone européenne et l'innovation dans le secteur, au service d'une industrie textile 4.0".
Fatima-Zohra Alaoui, PDG de l'AMITH, a souligné l'importance d'un marché en mutation, de plus en plus dominé par le commerce électronique, et qui a subi de plein fouet les conséquences de la crise sanitaire du COVID-19.
Il a également souligné que le développement durable est une question essentielle dans le secteur du textile, le Maroc ayant besoin d'un marché plus "vert" et plus responsable. Selon le ministre de l'industrie et du commerce : "Le label marocain doit avoir une place de choix sur le marché local et international et nous ne ménagerons aucun effort pour y parvenir. C'est une priorité dans le programme du gouvernement".
Les opérateurs marocains du textile visent à regagner 40 % des parts de marché au niveau national et à réaliser un chiffre d'affaires de 60 milliards de dirhams à l'exportation et à atteindre 60 % de la production en approvisionnement et en produit fini, a indiqué Alaoui.
