La rencontre devrait permettre de discuter du retrait des troupes américaines d'Irak

Le premier ministre irakien rencontre Joe Biden le 26 juillet

PHOTO/ Oficina de Medios del Parlamento Iraquí via REUTERS - Mustafa al-Kadhimi, premier ministre désigné de l'Irak

Le Premier ministre irakien Mustafa al-Kazemi se rendra aux États-Unis où il rencontrera le président américain Joe Biden le 26 juillet. La réunion "mettra en lumière le partenariat stratégique entre les États-Unis et l'Irak", selon un communiqué officiel de la Maison Blanche. La visite se concentrera également sur "des domaines clés d'intérêt commun, tels que l'éducation, la santé, la culture, l'énergie et les initiatives climatiques".

Le secrétaire de presse de la Maison Blanche, Jen Psaki, a déclaré que M. Biden espère également "renforcer la coopération bilatérale avec l'Irak sur les questions politiques, économiques et de sécurité afin d'inclure des efforts conjoints pour assurer la défaite durable d'ISIS". Les États-Unis maintiennent toujours quelque 2 500 Américains en Irak depuis 2014 dans le cadre d'une coalition internationale visant à combattre Daesh.

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Cette annonce intervient deux jours seulement après que l'émissaire américain Brett McGurk a discuté avec le premier ministre irakien à Bagdad de la feuille de route pour le retrait des troupes étrangères, en particulier des troupes américaines. Ainsi, à Washington, on s'attend à ce qu'al-Kadhimi fasse pression pour obtenir un calendrier concret de retrait. Ces dernières années, l'Irak est devenu un champ de bataille où la rivalité entre les États-Unis et l'Iran a atteint son paroxysme.

Les relations entre Washington et Badgad ne sont pas au beau fixe. En effet, depuis l'invasion de l'Irak en 2003, la présence des troupes américaines dans le pays n'a pas convaincu la population ni les dirigeants du pays, bien que l'armée américaine soit dans le pays asiatique pour combattre la menace terroriste qui pèse sur le pays depuis tant d'années. Toutefois, les relations entre les États-Unis et l'Irak ne se sont pas améliorées ces dernières années, malgré la coopération dans la lutte contre Da'esh. 

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Depuis que les États-Unis ont assassiné le général iranien de haut rang Qassem Soleimani et le commandant principal de la milice irakienne Abu Mahdi al-Muhandis à l'aéroport international de Bagdad sous la précédente administration Trump, les deux pays ont maintenu leurs relations au plus bas. Le président américain Joe Biden a cherché à se dissocier des politiques de son prédécesseur en revenant au multilatéralisme. La rencontre entre les deux dirigeants s'inscrit dans cette nouvelle mentalité instaurée par Joe Biden, qui recherche le consensus et la négociation.

Le président américain reprend l'héritage de l'administration Obama, laissant derrière lui les années sombres de la présidence de Donald Trump. Sa politique au Moyen-Orient est beaucoup plus conciliante que celle de Trump, comme en témoigne l'intention de Biden de rétablir l'accord nucléaire de 2015 avec l'Iran. La rencontre entre Joe Biden et Mustafa al-Kazemi vise à retrouver la voie de la compréhension à un moment où les attaques contre les installations militaires et diplomatiques américaines en Irak se multiplient.

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Au début du mois, 14 roquettes ont été tirées sur la base aérienne d'Ain al-Assad, qui accueille les troupes américaines dans l'ouest de l'Irak, et trois autres ont atterri près de l'ambassade des États-Unis à Bagdad. Il s'agit des dernières attaques en date d'une série d'attentats contre des installations militaires et diplomatiques américaines en Irak. Les attaques ont été attribuées à des groupes armés pro-iraniens sous l'égide des Forces de mobilisation populaire.

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