Les États-Unis et le pays nord-africain ont organisé une conférence internationale qui a reçu un grand soutien pour la proposition d'autonomie du Sahara au sein du royaume marocain

Aumenta el apoyo internacional a la iniciativa de Autonomía del Sáhara Occidental bajo la soberanía de Marruecos

Atalayar_Conferencia Internacional Marruecos Estados Unidos

Le 15 janvier dernier s'est tenue par vidéoconférence au plus haut niveau une rencontre entre les représentants de nombreux Etats sous le titre "Conférence ministérielle d'appui à l'initiative d'autonomie sous la souveraineté du Maroc". 

La conférence, organisée par le Maroc et les États-Unis, a réuni 40 pays représentés par des membres de leurs gouvernements respectifs, dont 27 au niveau ministériel. Outre la représentation américaine, la participation la plus notable est sans doute celle de la France, seul pays européen à participer à la conférence. 

Les participants à la conférence ont pris l'engagement, adopté à l'unanimité, de continuer à défendre une solution basée uniquement sur l'initiative marocaine d'autonomie pour le règlement du conflit du Sahara. Ils ont également souligné et salué les projets lancés dans la région, notamment ceux du "Nouveau modèle de développement des provinces du sud", dont l'avancement accentue l'intérêt du gouvernement marocain pour la transformation d'une friche en une région offrant des possibilités de richesse et de prospérité pour la population sahraouie. 

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Sur le plan politique, la plupart des participants ont rappelé la reconnaissance par les États-Unis d'Amérique, le 10 décembre 2020, de la proposition marocaine d'autonomie, qu'ils jugent sérieuse, crédible et réaliste, considérant qu'elle constitue la seule base pour une solution juste et durable du conflit. Une autre des conclusions les plus pertinentes exprimées lors de ce sommet par certains de ses participants était que "la question du Sahara marocain se trouve à un nouveau tournant avec des objectifs et des paramètres clairs". 

Lors de cette conférence, qui a bénéficié d'une présence notable des pays d'Amérique latine, tout en mettant en évidence la proclamation présidentielle américaine, les efforts à faire désormais pour faire avancer le processus politique sous les auspices exclusifs de l'ONU, pour une solution politique avec l'initiative de l'autonomie comme seule base réaliste et possible, ont été rappelés. 

Lors de cette réunion internationale, la décision de 20 États membres des Nations unies d'ouvrir des consulats généraux dans les villes d'El Ayoun et de Dakhla a été soulignée, considérant que ces mesures favorisent les opportunités économiques et commerciales dans la région. À cet égard, une délégation américaine composée du ministre des affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains vivant à l'étranger, Nasser Bourita, du secrétaire d'État adjoint américain pour le Proche-Orient et l'Afrique du Nord, David Schenker, et de l'ambassadeur américain à Rabat, David Fischer, s'est déjà rendue à Dakhla ces derniers jours pour déterminer le site de construction du nouveau consulat américain. Cette action s'inscrit dans le vaste déploiement diplomatique du Maroc auprès des pays qui se sont déjà installés, dont neuf à El Ayoun et sept à Dakhla. 

Atalayar_Conferencia Internacional Marruecos Estados UnidosLes participants espèrent que ces mesures renforceront également la vocation de la place en tant que pôle économique pour l'ensemble du continent, et permettront d'aboutir à une solution politique définitive, tant attendue, à ce conflit qui dure depuis plusieurs décennies. 

Comme mentionné ci-dessus, les pays d'Amérique latine ont été particulièrement pertinents dans leurs actions sur la question du Sahara. Entre autres, pour citer quelques exemples, le ministre des affaires étrangères de la République dominicaine, Roberto Alvarez, qui a participé à la présentation du plan d'autonomie, ou la commission des relations extérieures de la Chambre des députés du Chili, qui a approuvé à l'unanimité, pour la première fois, le texte soutenant l'initiative marocaine. 

Il reste désormais à voir ce qui se passera après l'inauguration de l'administration Biden, ou la tenue éventuelle du sommet bilatéral hispano-marocain de haut niveau, reporté de décembre dernier à février prochain. En l'absence de nouvelles sur la prétendue guerre qui, selon le Polisario, se déroule au Sahara, ces événements, parmi d'autres, marqueront certaines des étapes à franchir et les nouvelles sur cette question dans les prochains jours. Sur le premier point, et malgré les déclarations de James Baker et John Bolton, il ne semble pas qu'elles suffiront à Biden pour revenir sur la reconnaissance américaine de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental. 

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