Le secrétaire au Trésor américain a rencontré son homologue des Émirats arabes unis

Les États-Unis et les Émirats renforcent leurs relations bilatérales

PHOTO WAM - Le secrétaire au Trésor américain Steven Mnuchin avec Obaid Humaid al-Tayer, ministre d'Etat des affaires financières des Emirats

Le secrétaire américain au Trésor, Steve Mnuchin, a rencontré samedi à Abou Dhabi le ministre d'État des EAU chargé des affaires financières, Obaid Humaid al-Tayer. 

Le sous-secrétaire du ministère des affaires financières, Younis Haji al-Khoori, et des représentants de la Banque centrale des Émirats arabes unis (EAU) ont également participé à la réunion pour discuter des relations stratégiques et de la coopération financière et économique entre le pays arabe et les États-Unis. 

M. Al-Tayer a exprimé la ferme volonté des Émirats arabes unis de renforcer le dialogue avec les États-Unis, car ils sont l'un des principaux partenaires stratégiques du pays. "Le ministère des affaires financières est intéressé par le renforcement des relations bilatérales entre les deux pays dans tous les domaines d'intérêt commun, en particulier dans les secteurs économique, financier et des investissements", a-t-il déclaré à la délégation américaine. 

Les Émirats sont le plus grand partenaire commercial non pétrolier des États-Unis dans la région et la première destination des exportations américaines de biens et de services vers le Moyen-Orient. Le pays américain est également le troisième partenaire commercial des EAU dans le monde, ainsi que le troisième investisseur étranger sur les marchés du pays du Golfe.

Ce voyage fait partie de la dernière tournée internationale du secrétaire au Trésor américain, qui devra bientôt passer le relais à l'ancienne présidente de la Réserve fédérale, Janet Yellen, une démocrate. Israël, l'Égypte, le Qatar et le Soudan ont également fait partie de la tournée. Sa présence au Koweït et en Arabie Saoudite était attendue. Cependant, la tension provoquée par l'assaut du Capitole a conduit M. Mnuchin à annuler sa visite au Koweït et à raccourcir son séjour en Arabie Saoudite, bien qu'il doive rencontrer le prince héritier Mohamed Bin Salman. 

Cette visite a lieu alors que l'administration Trump cherche à consolider les accords d'Abraham qui ont normalisé les relations diplomatiques entre les Émirats et le Bahreïn et Israël. 

Elle intervient également peu après la réconciliation entre le Qatar et ses voisins lors du 5e sommet du Conseil de coopération du Golfe (CCG), auquel a participé le conseiller principal de la Maison Blanche, Jared Kushner. 

C'est la deuxième visite de Mnuchin ces derniers mois, la dernière ayant eu lieu en octobre de cette année, peu après les accords d'Abraham. À cette occasion, une délégation conjointe États-Unis-Israël a rencontré le ministre des finances, M. Al-Tayer, et le ministre de l'industrie et de la technologie, M. Sultan bin Ahmed al-Jaber, ainsi que des chefs d'entreprise émiratis. 

Les chefs d'entreprise émiratis et israéliens ont discuté des moyens de renforcer les relations en matière de commerce et d'investissement. Ils ont signé des protocoles d'accord entre les entreprises des deux pays et ont discuté du rôle des accords signés en septembre dans l'ouverture de nouveaux horizons de coopération dans la région et donc dans le déblocage de nouvelles opportunités économiques. 

Le secrétaire d'État Mike Pompeo s'est également rendu à Abou Dhabi en novembre dernier pour discuter des progrès réalisés dans la normalisation des relations entre Israël et les Émirats arabes unis.

Une relation fructueuse

Lors de cette visite à Pompéi le 23 novembre, d'autres questions d'intérêt mutuel ont également été abordées en termes de sécurité et de lutte contre l'influence de l'Iran dans la région. 

"Pendant l'administration Trump, les relations entre les États-Unis et les Émirats arabes unis sont devenues plus profondes et plus larges qu'à aucun autre moment", a déclaré M. Pompeo dans un communiqué.

Les États-Unis ont récemment vendu des armes, notamment des drones F-35 et MQ-9, aux Émirats. Cette vente a suscité le mécontentement de nombreux sénateurs américains, y compris des républicains comme Chris Murphy et Rand Paul, qui ont mis en garde contre la possibilité que les EAU utilisent ces armes pour violer le droit international. Des critiques similaires ont été exprimées par Amnesty International, qui craignait qu'elles ne soient utilisées dans la guerre du Yémen, à laquelle les EAU participent dans le cadre de l'alliance dirigée par l'Arabie saoudite. 

En tout cas, les relations entre les deux pays sont devenues particulièrement étroites pendant l'administration Trump. Le commerce bilatéral a dépassé les 24 milliards de dollars en 2019. Les EAU ont investi 26,7 milliards de dollars aux États-Unis en 2018. 

En matière de sécurité, les EAU ont fait partie de la coalition contre Daesh et coopèrent avec les États-Unis dans la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme. 

Un autre exemple de cette coopération est l'adhésion des Émirats arabes unis aux accords d'Artemis, une coalition de six pays qui vise à étendre les activités humaines à la Lune et à Mars.

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