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Les Émirats arabes unis poursuivent leur engagement dans la course à l'espace. Le président des Émirats arabes unis, Mohamed bin Zayed, a annoncé via son compte Twitter l'approbation d'un nouveau fonds de 817 millions de dollars destiné à soutenir le secteur spatial du pays.
Selon le tweet, M. Zayed a déclaré que le pays arabe espérait établir "un fonds dédié pour soutenir le programme spatial en plein essor des EAU" par le lancement d'"une nouvelle initiative pour développer des satellites radar" qui "élargira nos capacités croissantes dans ce secteur vital tout en accélérant l'innovation dans la durabilité mondiale".
Cette initiative prévoit la création d'un fonds pour la construction d'une "constellation" de satellites avancés qui utilisent la technologie radar pour prendre des images sans précédent de l'espace. Ce nouveau projet a été baptisé Sirb (terme arabe signifiant "volée d'oiseaux") et vise à renforcer la compétitivité du pays dans le secteur spatial.
À l'instar de M. Zayed, le cheikh Mohammed bin Rashid al Maktoum, vice-président des Émirats arabes unis et dirigeant de Dubaï, a déclaré que l'objectif du projet était de "créer des entreprises nationales dans le secteur spatial", ainsi que de "promouvoir des projets stratégiques et la recherche nationale".
Selon l'agence WAM, les satellites seront en mesure de "créer des images très détaillées" qui montreront des images détaillées de la Terre, ainsi que la couverture de glace et les changements qui se produisent à la surface en raison du changement climatique. Avec cette initiative, les Émirats arabes unis entendent contribuer davantage aux efforts mondiaux visant à soutenir les solutions au changement climatique, ainsi que la durabilité environnementale et l'amélioration de la gestion des catastrophes.
Ces images seront rendues possibles grâce à la technologie SAR (synthetic aperture radar) qui, grâce à son développement, permet de capturer des "images satellites". Ce type de technologie a également été utilisé dans d'autres domaines tels que l'archéologie, les prévisions météorologiques et la planification urbaine. En plus de ces secteurs, cette technologie pourrait également être appliquée dans d'autres domaines tels que les domaines scientifique, civil ou commercial.
En outre, ce fonds économique sera utilisé pour soutenir des programmes de coopération public-privé dont l'objectif est d'attirer des entreprises nationales et internationales. Selon le ministre d'État à l'éducation publique et président de l'Agence spatiale des Émirats, Sarah bin Yousef al Amiri, le projet visera à "développer le secteur spatial émirien afin de créer des opportunités économiques, de nouveaux emplois et de contribuer à la création de partenariats mondiaux".
En ce sens, la question de l'environnement a été l'un des principaux sujets abordés lors du sommet sur la durabilité et le développement qui s'est tenu ces jours-ci dans la ville saoudienne de Jeddah. Lors du sommet, les membres, ainsi que les États-Unis, sont parvenus à des propositions communes pour réaliser la transition vers l'énergie verte et continuer à travailler ensemble pour atteindre l'objectif de zéro émission nette de carbone.
Ils ont annoncé qu'ils contribueront à la surveillance du changement planétaire et aideront à "trouver des solutions innovantes pour la durabilité environnementale".
Dans le secteur de l'espace, les Émirats arabes unis continuent de travailler pour s'imposer comme l'un des principaux pays engagés à aller plus loin et à contribuer à la technologie spatiale. Dans ce contexte, les Émirats arabes unis sont devenus la cinquième puissance spatiale à atteindre Mars après avoir lancé avec succès une sonde en orbite. En outre, elle a déjà annoncé une nouvelle mission spatiale qui vise à placer un "rover" sur notre satellite, la lune, d'ici 2024 et une autre prévue pour 2028 afin d'explorer la planète Vénus.
