Le projet dirigé par l'Arabie saoudite fournit des canaux sécurisés pour l'échange d'informations sur les renseignements et les affaires transnationales de lutte contre la corruption

Les Nations unies créent un réseau mondial pour lutter contre la corruption internationale

Atalayar_ONU Arabia Saudí

L'Assemblée générale des Nations unies a approuvé la création de Red GlobE, une plateforme qui favorisera la coopération internationale dans la lutte contre les délits de corruption transfrontaliers. "Nous espérons que ce réseau permettra à tous les pays de disposer de solutions et d'outils pratiques pour traquer, enquêter et poursuivre la corruption en complément des cadres existants", a déclaré le secrétaire général des Nations unies, António Guterres.

Guterres a également assuré que ce projet, qui permettra d'endiguer les délits de corruption, sera essentiel pour atteindre les objectifs de développement durable de l'Agenda 2030. En outre, elle favorisera la promotion de la paix et la protection des droits de l'homme.

Le partenariat international sera essentiel au sein du réseau GlobE, car les pays pourront échanger en toute sécurité des informations sur les renseignements et les affaires de corruption. "Ce réseau activera une disposition importante de la Convention des Nations unies contre la corruption (CNUCC) : le renforcement de la coopération directe entre les autorités chargées de l'application des lois", a expliqué Ghada Waly, directrice exécutive du bureau des Nations unies.
Atalayar_Antonio GuterresGlobE Network a été présenté lors d'une session spéciale de l'organisme à Vienne, à laquelle ont participé plus de 340 représentants des États membres, des personnalités de la lutte contre la corruption et des services répressifs. Au cours de l'événement, les participants ont également discuté des moyens de mettre fin à la corruption, au blanchiment d'argent et à l'abus de pouvoir, ainsi que de l'impact négatif que ces crimes peuvent avoir sur la pandémie de coronavirus. La corruption peut accroître la pauvreté et les inégalités, d'autant plus que l'économie mondiale doit faire face aux conséquences de la crise sanitaire.

Bien que l'objectif de ce mécanisme soit de lutter contre la corruption au niveau international, l'ONU est consciente des limites de certains pays, qui ne pourront pas développer ce projet de la même manière que les autres. "De nombreux pays ne sont toujours pas en mesure d'accéder aux réseaux de lutte contre la corruption, soit en raison de processus décentralisés, soit par manque de capacités et de ressources", a déclaré Mazen bin Ibrahim al-Kahmous, président de l'Autorité de contrôle et de lutte contre la corruption. C'est pourquoi le réseau Globe abordera également cet aspect afin de parvenir à une véritable coopération internationale. 
Atalayar_Vision 2030

Arabie saoudite, promoteur du réseau GlobE

Al-Kahmous a rappelé au cours de la session l'importance de l'Initiative de Riyad, le plan où est né GlobE Network et qui vise à "combler ce fossé" entre les pays. L'Arabie saoudite a fourni le financement initial de cette plateforme pendant sa présidence du G20 et en tant que président du groupe de travail sur la lutte contre la corruption. Guterres a salué le rôle de Riyad dans ce projet et l'a remercié pour le financement. D'autre part, Al-Kahmous a félicité les membres de l'Assemblée générale pour l'adoption de cette nouvelle mesure. Il a également rappelé que GlobE Network s'inscrit dans le cadre de la Vision saoudienne 2030, un projet qui vise à réduire la dépendance du Royaume au pétrole, ainsi qu'à développer d'autres secteurs tels que le tourisme ou l'économie

Le président de l'Autorité de contrôle et de lutte contre la corruption a appelé la communauté internationale à participer activement à cette plateforme, en plus d'apporter le soutien nécessaire à son succès. Tout comme M. Guterres, M. Al-Kahmous a souligné l'importance du réseau GlobE pour garantir que nos sociétés "bénéficient d'un développement durable dans des environnements caractérisés par l'intégrité et la transparence".

Atalayar_ONU

Ces dernières années, l'Arabie saoudite a joué un rôle très actif au sein des Nations unies. Grâce à la contribution de 10 millions de dollars du Royaume, l'ONU a réussi à créer le Centre de lutte contre le terrorisme. Riyad a également présenté son plan d'action climatique pour la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) en 2015. Toutefois, les Nations unies ont également exigé qu'ils utilisent leurs plans économiques pour faire progresser les droits des femmes, un domaine dans lequel Riyad doit encore s'améliorer.

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