Téhéran retarde le processus et pose trois nouvelles exigences au projet européen

Les parties à l'accord nucléaire examinent la réponse iranienne à la proposition de l'UE

PHOTO/ARCHIVO - Réunions à Vienne sur l'accord nucléaire

La Commission européenne évalue déjà, avec les autres participants à la négociation de l'accord nucléaire iranien, la réponse que Téhéran a envoyée hier soir à la proposition présentée par l'Union européenne, en vue de sauver le pacte que l'ancien président des États-Unis, Donald Trump, a abandonné en 2018. 

La porte-parole de l'UE pour les Affaires étrangères, Nabila Massrali, a confirmé que l'UE, qui joue le rôle de coordinateur dans les négociations, avait reçu la réponse de l'Iran et était déjà en consultation avec les autres participants à l'accord et les États-Unis sur la marche à suivre. La porte-parole a refusé de spéculer sur le temps qu'il faudrait aux parties pour étudier la réponse iranienne, notant qu'elle est arrivée juste avant minuit dans la nuit de lundi à mardi. 

L'Iran négocie indirectement avec l'Allemagne, la France, le Royaume-Uni, la Russie, la Chine et les États-Unis pour rétablir l'accord nucléaire de 2015. En 2018, le président américain de l'époque, Donald Trump, a abandonné le pacte et réimposé des sanctions économiques contre l'Iran, qui, en réponse, a accéléré son programme atomique un an plus tard. Au cours des 16 derniers mois, les puissances mondiales et l'Iran ont négocié le rétablissement de l'accord, sans succès jusqu'à présent. 

Le haut représentant de l'UE pour les affaires étrangères, Josep Borrell, a présenté une nouvelle proposition pour conclure l'accord, qu'il a qualifiée de "texte final", lors du dernier cycle de négociations à Vienne du 4 au 8 août. 

Dans sa réponse d'hier soir, l'Iran a exprimé son point de vue sur trois questions qui, selon lui, restent non résolues dans les pourparlers, a déclaré l'agence de presse officielle IRNA. Selon des sources diplomatiques occidentales, les principales questions non résolues pour Téhéran sont les garanties que les États-Unis ne quitteront pas à nouveau l'accord comme l'a fait l'ancien président Donald Trump en 2018. 

Une autre question en suspens est la demande iranienne de clôture d'une enquête de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) sur l'origine des traces d'uranium trouvées sur trois sites que l'Iran n'avait pas déclarés. Toutefois, sur d'autres questions qui, par le passé, empêchaient la conclusion d'un accord, comme les sanctions américaines à l'encontre des Gardiens de la révolution iranienne, des accords ont été conclus.

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