Il progressera plus vite que la zone euro (+3,9 %), l'Allemagne (+3 %) et l'Italie (+4,1 %), mais moins vite que la France (+5,9 %)

L'OCDE relève les prévisions de croissance de l'Espagne pour 2021 à 5,7 %

AFP/DANIEL MUÑOZ - José Ángel Gurría, Secrétaire général de l'OCDE

L'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a augmenté de sept dixièmes ses prévisions de croissance du produit intérieur brut (PIB) de l'Espagne pour 2021, à 5,7 %, selon la mise à jour de mars de son rapport sur les perspectives économiques.

La croissance de cette année et de l'année prochaine intervient après que l'Espagne ait enregistré une baisse du PIB de 11 % en 2020. Ce chiffre est supérieur à celui de toutes les économies du G20. Derrière, l'Argentine, avec une baisse de 10,5%, et le Royaume-Uni, avec 9,9 %.

L'amélioration des perspectives de l'Espagne est la plus importante par rapport à ses pairs. Pour l'ensemble de la zone euro, l'OCDE a placé la croissance pour 2021 à 3,9 %, soit trois dixièmes de plus que sa prévision précédente, tandis que l'estimation pour 2022 a été placée à 3,8 %, soit cinq dixièmes de plus.

Par pays, l'OCDE a aggravé les prévisions pour l'Italie et la France pour 2021 de deux dixièmes et un dixième, respectivement. Ainsi, la croissance du PIB italien sera de 4,1 %, tandis que celle de la France atteindra 5,9 %. Dans le cas de l'Allemagne, l'OCDE prévoit une hausse du PIB de 3 %, soit deux dixièmes de plus.

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En ce qui concerne les données pour 2022, on prévoit que l'Italie connaîtra une croissance de 4 % (huit dixièmes de plus que l'estimation précédente), que la France connaîtra une croissance de 3,8 % (cinq dixièmes de plus) et que l'Allemagne connaîtra une croissance de 3,7 % (quatre dixièmes de plus). Pour l'ensemble de la zone euro, l'OCDE a estimé une augmentation du PIB de 3,8 % au cours de l'année à venir, soit cinq dixièmes de plus.

Au niveau mondial, l'agence basée à Paris a expliqué que les perspectives économiques se sont "nettement améliorées" ces derniers mois grâce au déploiement progressif des différents vaccins contre le COVID-19, ainsi qu'à l'annonce d'un soutien fiscal supplémentaire dans certains pays et aux "signes" indiquant que les économies adoptent de meilleures mesures pour contenir le virus.

Dans tous les cas, l'OCDE a exhorté les gouvernements de tous les pays à continuer à utiliser la politique fiscale pour soutenir les travailleurs, les entreprises et les secteurs les plus touchés par la pandémie. En outre, il a rappelé qu'après cette crise, des "réformes structurelles" seront nécessaires pour améliorer la résilience de l'économie ou faciliter la réaffectation des ressources.
 

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