L'entraîneur espagnol déçoit toute l'Espagne ; la seule grande équipe à ne pas atteindre les quarts de finale avec une performance lamentable

L'ordre et le travail du Maroc ont battu l'arrogance et la suffisance de Luis Enrique

photo_camera PHOTO/AFP - Match de la Coupe du monde au Qatar entre le Maroc et l'Espagne

L'approche de Luis Enrique, qui consiste à ne prendre aucun risque pour éviter les contre-attaques du Maroc, a transformé le match en un véritable ennui pour le spectateur. Back pass, back pass et la moitié de l'Espagne endormie à 16h30. L'autre mi-temps en prolongation a été plus ou moins la même 

Il est vrai que le Maroc a renoncé à attaquer parce qu'il avait une équipe de moindre qualité. Mais le football se démontre à chaque match sur le terrain et les Africains ont montré qu'ils avaient des idées très claires, qu'ils travaillaient très bien ensemble et avec beaucoup d'ordre

L'entraîneur marocain connaissait parfaitement l'équipe espagnole et s'en servait pour colmater les brèches qu'elle pouvait exploiter. En revanche, Luis Enrique a montré qu'il ne connaissait rien aux Lions de l'Atlas. En fait, après le match, il a demandé d'où venait le numéro 8 du Maroc. Une attitude très arrogante puisque l'obligation de tout entraîneur ou formateur dans n'importe quelle ligue est de rassembler des informations sur les équipes qu'il va affronter. Mais "Lucho va trop loin" ou se permet le luxe d'hésiter à un moment de grande tristesse pour les supporters espagnols. 

Le Maroc méritait de gagner. Ils ont joué le jeu qui leur convenait et n'ont réussi à tirer que deux fois sur le but de Bono en 120 minutes. Une très mauvaise performance pour une équipe qui veut être parmi les huit meilleures de la Coupe du monde. 

Sans entrer dans la liste contestée des 26 joueurs, que beaucoup qualifient de "liste de copains" et de ne pas faire appel à des vétérans pour être le seul protagoniste, la gestion de l'équipe a été désastreuse et a eu son point culminant dans le changement de Nico Williams, le seul joueur qui a surmonté la défense marocaine et créé du danger, pour Sarabia à une minute de la fin du temps additionnel. Froid et sans rythme, il frappe le poteau avec un penalty. Il fait cela à un jeune de 19 ou 20 ans comme Nico, pas à un vétéran, bien que le résultat soit le même, un non-sens. 

Il n'a pas non plus compris que le joueur qui a le plus de buts dans l'équipe, le seul avant-centre qu'il a fait entrer, Morata, doit jouer dès le début. Il ne l'a pas retiré du onze de départ pour faire entrer Asensio qui n'a presque pas joué, un Olmo volontaire qui n'a jamais pu faire face à la défense bien organisée du Maroc et un cas qui n'arrive que dans notre équipe nationale : avoir le gendre, le petit ami de la fille de l'entraîneur, dans l'équipe même s'il était remplaçant à Barcelone et même s'il a été le pire joueur de l'équipe match après match. 

Il n'a pas été cohérent avec l'équipe utilisée lors des matches préparatoires. Le cas d'Eric García est très significatif. Il a tout joué jusqu'à son arrivée au Qatar. Il n'a pas osé le lancer et pour ce faire, il a mis Rodri, le joueur qui a le mieux performé, hors position. Busquets ne pouvait plus rien faire à partir de la 30e minute. Pedri ne filtrait pas les passes, ne débordait pas non plus et Gavi ne faisait que défendre en faisant faute sur faute, donnant de l'oxygène à l'équipe marocaine. 

Lors du championnat d'Europe, on nous a dit que l'Espagne avait bien travaillé. Nous avons perdu en demi-finale aux tirs au but. Mais la réalité est que nous n'avons gagné qu'un seul match, comme au Qatar. Nous nous sommes qualifiés aux tirs au but contre la Suisse en quart de finale, nous nous sommes qualifiés aux tirs au but contre la Croatie en huitième de finale, nous avons également fait match nul contre la Suède et la Pologne en phase de groupe. Le toucher, le toucher et encore le toucher et encore le toucher ne permet pas de marquer des buts et sans buts, on ne peut que faire match nul ou perdre. 

Nous avons seulement battu la Slovaquie. ¡¡¡¡ C'est un bon Euro ! !!! Dans cette Coupe du monde, nous n'avons battu que le Costa Rica. Mais cette fois-ci, les fans espagnols ont touché le fond et ils ne sont pas dupes. Cela a été un véritable embarras. Nous avons été la risée du monde avec un entraîneur qui s'est consacré à tergiverser sur les réseaux sociaux au lieu de faire un travail sérieux et ordonné. 

Nous avons fait face à un Maroc sérieux, discipliné et engagé qui aurait pu marquer contre nous et ne pas aller jusqu'à la prolongation. Ils sont allés chercher les penalties avec détermination et en sachant ce qu'ils allaient faire contre un groupe d'enfants infectés par l'arrogance de leur entraîneur. 

Ce que nous avons vu au Qatar ne reflète pas la réalité du football espagnol, il reflète le caprice de Luis Enrique qui a pris son équipe nationale, celle du bateleur vacillant, et non l'équipe nationale espagnole. 

Il ne peut pas continuer à faire ce travail une minute de plus.  

Adieu, vous avez jeté le discrédit sur le football espagnol. 

Félicitations et bonne chance, Maroc !

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