Le Royaume-Uni impose ses conditions et ne permet pas à des milliers de supporters de voyager, bien que Ceferin bénéficie d'un traitement favorable pour les VIP

L'UEFA tolère la fin la plus indigne de l'Euro 2020

PHOTO/REUTERS - Aleksander Ceferin, président de l'UEFA

La mise en scène pitoyable de la Super League n'a pu être surpassée que par les arguments brandis contre le tournoi par l'UEFA. Alors que Florentino Perez se promenait la nuit avec son idée, l'UEFA a porté plainte contre toutes les équipes membres en les menaçant d'amendes et d'interdictions. Mais la grande erreur était que "le football appartient aux fans". Ce slogan a été gravé au fer rouge chez les supporters et il est temps de passer la main à Ceferin. 

#Brexit

L'Euro 2020 a été organisé parce que les contrats avec la télévision et les sponsors obligeaient à jouer ces matchs. Avec plus ou moins de public, le spectacle devait continuer, même si c'était au milieu d'une pandémie que chaque pays affronte comme il l'entend. Des stades à moitié vides comme celui de La Cartuja aux souvenirs d'une époque meilleure avec un Budapest plein à craquer. L'UEFA a fait le geste de faire plaisir à l'Europe à cause du Brexit en retirant le centre de presse de Londres pour le placer à Amsterdam. Il ne pouvait rien faire d'autre car l'objectif était la grande finale à Wembley et ils ne voulaient pas contrarier Boris Johnson et ses gars.

El primer ministro británico Boris Johnson
#Normalité

Les jeux ont été joués comme ils pouvaient l'être. Beaucoup de choses ont été faites par rapport à ce qui tombait il y a un an. Mais les voyages ont été très limités, bien que l'Organisation mondiale de la santé ait déjà désigné l'Euro 2020 comme le coupable du pic de cas sur le vieux continent. Des supporters sans masque, des célébrations dans les grandes villes... la pandémie est devenue très longue et les gens veulent revenir à une certaine forme de normalité. Peu importe ce que c'est. 

#VIP

Puis vint le point culminant du tournoi. Les demi-finales et la grande finale à Londres. Tout cela assaisonné par les restrictions sévères du gouvernement anglais aux étrangers qui veulent entrer dans leur territoire et, à la fin, une UEFA qui a plié le genou à l'Angleterre que grâce à leurs équipes ont sauté le navire Super League le premier. 

Si le Royaume-Uni demande une quarantaine de 10 jours pour toute personne entrant sur son territoire, l'UEFA reste silencieuse. Même s'il peut être réduit à cinq avec une PCR négative. L'amende pour avoir enfreint cette règle est de 10 000 £. La presse peut entrer avec un test négatif 72 heures avant, bien qu'à Wembley ils passent un autre test et, si tout va bien, ils sont envoyés à l'hôtel sans sortir jusqu'au moment de Espagne-Italie ou Angleterre-Danemark.

El presidente de la UEFA, Aleksander Ceferin, y el rey Felipe VI de España antes de partido de la selección española en la Eurocopa
#WeNeedYou

La RFEF a lancé un appel sur les réseaux sociaux avec le slogan #WeNeedYou pour que la colonie espagnole de Grande-Bretagne assiste au match. Les prix baissent à mesure que la date approche, car les 60 000 sièges autorisés par l'UEFA pourraient rester vides. De 240 euros, ils sont déjà passés à 80. Les Italiens battraient les Espagnols en termes de population sur l'île. 

#FansDeuxièmeDivision

Le plus grand embarras pour Ceferin, ce sont les supporters de premier et de second rangs qu'il a créés lors des deux derniers matchs. Le gouvernement anglais autorisera 2 500 invités exclusifs à assister aux matchs sans quarantaine. Juste un PCR négatif, vol, match et retour à la maison. Ce que les fans de seconde zone ont tendance à faire, en payant leur propre voyage en plus. 

El presidente de la UEFA, Aleksander Ceferin
#Sponsors

Les Anglais disent que c'est l'Europe qui est séparée d'eux. Leurs règles sont respectées ou sont respectées. Alors que le gouvernement de Sanchez s'est débarrassé de lui en un après-midi avec San Mames, avec Johnson ils ont fait des pieds et des mains. Les lois basques étaient beaucoup plus sévères car elles incluaient la suspicion habituelle du drapeau espagnol, mais l'UEFA n'a même pas contesté. Il a offert de l'argent et quelques petits tournois pour éviter les plaintes. Avec la quarantaine de l'Angleterre, ils ne se sont même pas battus. Si le fan ne peut pas y aller, c'est à chacun de décider. L'important, c'est que les VIP y aillent. 

Il est possible que les invités des sponsors, managers, présidents, personnes influentes... qui viennent dans cette bulle aient été importants pour célébrer le tournoi et payer les prix. Mais vous devez égaliser au-dessus et permettre le même protocole au reste des fans d'Italie, d'Espagne ou du Danemark. 

Fotografía de archivo del trofeo de la Eurocopa de fútbol
#Excuses

Ceferin a craché vers le haut avec la Super League et maintenant ses propres arguments lui tombent dessus. Le football n'appartient pas aux fans. Ni celle de l'UEFA, ni celle de LaLiga, ni celle de Florentino Perez. C'est une affaire qui est mise entre les mains de clients qui veulent recouvrer la dette avec plus qu'assez. Le supporter est un mal nécessaire qui donne de la couleur et du bruit aux tribunes en échange de la dépense de son argent pour les voyages, les hôtels, les repas, les billets... les affaires ne sont que quelques-unes.

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