Le nouvel accord, d'un coût de 141,1 millions de dollars, comprendrait la vente de nouveaux systèmes tactiques

Marruecos: Estados Unidos aprueba un nuevo acuerdo de armas

PHOTO/REUTERS - Lanceurs de systèmes de missiles sol-air (SAM) MIM-104 Patriots de l'armée américaine

À la suite de la récente visite du général de division américain Todd Wasmund au Maroc, l'Agence américaine de Coopération pour la Sécurité de la Défense a fait état d'une possible nouvelle vente d'armes à Rabat. Cette coopération actuelle comprendrait l'achat par le Maroc de systèmes tactiques et de contrôle au sol sans fil, pour un coût estimé à 141,1 millions de dollars.

Dans le cadre de cette opération, le gouvernement marocain a également demandé l'achat de six systèmes radio d'information multifonctionnels tactiques interarmées (MIDS-JTRS). Selon le communiqué de presse de l'Agence, il s'agirait de "terminaux à bande étroite/large bande KY-100M, d'applications cryptographiques KIV-78 et KIV-77, d'un chargeur de clé unique (SKL) AN/PYQ-10, de dispositifs supplémentaires de communication sécurisée et de cryptographie" et "d'équipements de navigation de précision ; de logiciels non classifiés et classifiés, de support logiciel et d'équipements de support".

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Ils indiquent que la vente, qui n'a pas encore été confirmée, aidera le Maroc à " renforcer ses capacités " par rapport aux défis régionaux actuels, par le biais de rapports de renseignement et de ciblage visant à améliorer sa " sécurité et sa défense ".
 
Ces nouvelles capacités sont destinées à servir de moyen de dissuasion au Maroc, afin de renforcer ses capacités défensives. Cette nouvelle coopération s'inscrit également dans le cadre des ambitions du royaume alaouite de devenir l'une des plus importantes puissances régionales en matière d'armement.  

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Dans cette course à l'armement qui se déroule en Afrique du Nord, le Maroc entend poursuivre dans cette voie, en mettant à profit les bonnes relations qu'il entretient avec les Etats-Unis, l'un de ses principaux fournisseurs d'armes. Ainsi, cette vente coïncide avec les mesures de modernisation que Rabat met en œuvre pour continuer à travailler à l'équipement de l'armée marocaine. Les États-Unis assurent également que ce soutien "ne modifiera pas l'équilibre militaire de base dans la région" et n'aura "aucun impact négatif sur la préparation de la défense américaine".

Dans le cas de cette nouvelle acquisition, le Maroc resterait le plus grand acheteur d'armes américaines sur le continent africain. Au cours de la dernière décennie, le royaume alaouite a amélioré les capacités de ses forces navales et aériennes, en achetant des chasseurs F-16, des hélicoptères Apache, des drones et des systèmes de défense aérienne Patriot de fabrication américaine, ainsi que des avions de reconnaissance G-550.

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Outre les États-Unis, la signature des accords d'Abraham a conduit Israël à entamer officiellement, pour la première fois, des relations diplomatiques avec plusieurs pays arabes, dont le Maroc. De cette manière, Israël contribue également de manière significative à l'amélioration des capacités du Maroc par la vente de drones, d'avions et de systèmes de cyber-attaque.

Coordinateur pour les Amériques : José Antonio Sierra. 

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