Une délégation américaine explore les opportunités commerciales avec le royaume alaouite, renforçant ainsi ses relations avec le pays, ainsi que sa position en faveur de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental

Encuentros B2B entre Estados Unidos y Marruecos

photo_camera PHOTO/AFP - Les drapeaux des États-Unis et du Maroc à côté d'une carte du Maroc autorisée par le Département d'État américain.

En milieu de semaine, le service commercial du consulat général des États-Unis à Casablanca a organisé des rencontres B2B multisectorielles entre une délégation de douze entreprises américaines et un groupe de différents acteurs de la communauté d'affaires marocaine, pour rappeler les bonnes relations commerciales et dans le but de promouvoir les synergies de coopération entre les acteurs économiques américains et marocains.

À la suite de la signature de l'accord de libre-échange (ALE), qui est entré en vigueur en 2006 et qui est le seul accord commercial signé par les États-Unis avec un pays africain, environ 120 entreprises américaines sont présentes dans le Royaume, selon le ministère américain du commerce. À l'occasion du quinzième anniversaire de l'ALE, David Greene, chargé d'affaires à l'ambassade des États-Unis au Maroc, a souligné le potentiel économique du Maroc. "Nous avons discuté de la manière dont cet ALE a contribué à accroître les opportunités commerciales entre les États-Unis et le Maroc, créant des milliers d'emplois au bénéfice des deux pays", a-t-il déclaré. 

La visite des entreprises américaines au Royaume s'inscrit dans le cadre du programme Trade Winds Middle East and Africa, un projet commercial mené par le gouvernement américain intéressé par les opportunités économiques marocaines. Ce programme est chargé d'organiser des voyages d'affaires dans plusieurs pays de la région MENA afin que différentes entreprises américaines puissent établir des liens de collaboration avec des entreprises de ces régions qui opèrent dans des secteurs similaires tels que l'agroalimentaire, les nouvelles technologies de l'information et de la communication, la sécurité, les technologies de défense et l'énergie.

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Jessica M. Gordon, directrice du département commercial américain dans la région métropolitaine de Dallas Fort Worth, Texas, a expliqué qu'"un appel a été lancé pour sélectionner les entreprises américaines intéressées par l'expansion de leurs activités au Maroc et dans sept autres pays de la région MENA". "Avant de participer à ces échanges B2B, les entreprises sont sélectionnées en fonction de différents critères. Nous donnons la priorité aux petites et moyennes entreprises et étudions leur potentiel de développement dans le pays. Sur la base de ce potentiel, les entreprises sont dirigées vers le pays qui convient le mieux à leur activité", a-t-il ajouté. 

Parmi les entreprises américaines envoyées pour explorer les opportunités d'affaires au Maroc figurent IPP Global, qui offre des solutions aux besoins en carburant pour l'électricité et monétise le gaz naturel torché (GNL), MLtwist et Palila Software, spécialisées dans l'analyse de données. 

Par ailleurs, une cinquantaine d'entreprises marocaines et de représentants du gouvernement ont participé à ces rencontres B2B, comme Hill International, Visa, Dabadoc, l'Agence marocaine pour l'efficacité énergétique, etc. L'hôte de l'événement, Lawrence Randolph, consul général des États-Unis à Casablanca, a fait part de son enthousiasme pour ces réunions, car il s'agissait de la première réunion organisée depuis le début de la pandémie. 

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David Greene, Chargé d'Affaires à l'Ambassade des Etats-Unis à Rabat, a souligné le dynamisme du climat des affaires actuel. "Les entreprises doivent maintenant agir pour créer des opportunités de commerce, d'investissement et de création d'emplois afin de relever le niveau de vie général. Les relations commerciales entre le Maroc et les États-Unis sont le meilleur tremplin pour un tel engagement", a-t-il souligné. Il a également décrit "les liens entre le Maroc et les États-Unis comme une plateforme d'excellence pour les opportunités d'affaires". 

Ces derniers mois, le gouvernement américain a approfondi son engagement avec le pays d'Afrique du Nord, ainsi que son soutien à la question du Sahara occidental. Pendant le mandat de l'ancien président Donald Trump, l'administration américaine a soutenu la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, ce qui a conduit à un rapprochement entre le pays américain et le continent africain. 

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En fait, l'administration de Joe Biden a soutenu un certain nombre de projets économiques marocains dans le territoire sahraoui, notamment dans le cadre de l'initiative de partenariat États-Unis-Moyen-Orient (MEPI), qui a financé à hauteur de 100 000 dollars les plateformes d'investissement numérique DakhlaConnect et LaâyouneConnect.

Grâce à ce partenariat, le Maroc a accès au grand marché américain, et les entreprises américaines bénéficient de la position du Maroc en tant qu'entrepôt et porte d'entrée de l'Afrique de l'Ouest, et donc de tout le continent.

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