Le Cercle dit Eugène Delacroix est une association d'élus qui vise à promouvoir les relations franco-marocaines

Un grupo de políticos franceses pide desde Rabat poner fin al bloqueo de visados

AFP/FADEL SENNA - La politique migratoire française actuelle continue d'entraver l'entrée et le voyage des citoyens marocains dans le pays européen

La Chambre des représentants du Maroc a accueilli le week-end dernier un groupe important de politiciens et d'hommes d'affaires français pour une série de contacts afin de discuter de certaines des questions les plus actuelles entre la France et le Maroc. 

Le groupe, dirigé par le vice-président du Sénat français, Vincent Delahaye, a discuté du principal problème auquel sont confrontées les deux parties et qui "refroidit malheureusement" les relations entre Paris et Rabat. Il s'agit de la réduction de près de la moitié des visas délivrés depuis le Quai d'Orsay. 

La raison derrière la revendication de Paris d'une réduction de 50% des visas pour les Marocains, les Tunisiens et les Algériens est la réticence et le manque de coopération de la triade maghrébine dans la réadmission des "OQTF", les ordres d'expulsion contre les étrangers en France. 

"Cette question des visas est importante car elle est directement liée à la question des OQTF. Et donc nous devons pouvoir les déconnecter de la question des visas. Je pense que nous pouvons obtenir un résultat sur les OQTF par d'autres moyens que de sanctionner la délivrance de visas", a brièvement déclaré Vicent Delahaye aux micros des correspondants français à Rabat. 

Salah Bourdi, président du Cercle Eugène Delacroix, l'association responsable de la visite du groupe d'élus français, va plus loin. Pour Bourdi, les différends entre la France et son ancien protectorat pourraient être réglés par une plus grande implication du gouvernement français dans le dossier du Sahara occidental. "Les Marocains, ce qu'ils veulent c'est que la France reconnaisse pleinement ce territoire comme territoire marocain, ce n'est pas encore le cas, c'est le pas que les Marocains demandent à Emmanuel Macron (de faire), et nous militons pour que la France reconnaisse pleinement les territoires du sud comme territoires marocains", a déclaré le conseiller macroniste de la commune parisienne d'Épinay-sur-Seine aux journalistes qui se sont déplacés pour l'occasion. 

On ne sait pas encore quel accueil sera réservé aux efforts de cette délégation de la diplomatie décentralisée à l'Elysée. A aucun moment les actions de ce groupe n'engagent le gouvernement français. Le Cercle Eugène Delacroix n'est pas un nouveau visage à Rabat. Depuis 2014, ce groupe, qui réunit environ 200 personnalités françaises de toutes sensibilités politiques, œuvre à la promotion des relations avec Rabat. 

Son président, Salah Bourdi, d'origine marocaine, est élu dans une commune où plus de la moitié des enfants de moins de 20 ans ont au moins un parent de nationalité étrangère, maghrébine, subsaharienne ou turque. Bourdi écrit souvent des chroniques dans les journaux marocains. Ce mois de novembre n'était pas la première fois qu'il appelait publiquement à la reconnaissance du Sahara comme marocain par le gouvernement français. 

Son profil commun au sein du Cercle Eugène Delacroix. Khadija Gamraoui, secrétaire générale de l'association des hommes politiques français, a participé en tant qu'observatrice internationale aux élections marocaines de 2021, invitée par Rabat. Avec Bourdi, ils ont conduit une délégation de politiciens français qui ont visité les villes de Dakhla et de Laayoune en 2017 pour s'informer directement de la situation dans les territoires administrés par le Maroc. 

AFP/FADEL SENNA - Los medios de comunicación marroquíes se han hecho eco de esta situación y han denunciado esta “humillación”

La promotion de ce que l'on appelle les territoires du sud du Maroc est l'un des points forts de l'agenda du Cercle Eugène Delacroix et rappelle que la société française est parmi les plus avancées d'Europe en matière de reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara. Officiellement, Paris prend la même position que l'Espagne, mais pas avec la même symbolique, une démarche que Rabat réclame à Macron. Mais du côté de la société civile, la France a déjà un pied à Dakhla ou à El Aaiún. 

À la fin de l'été, Macron a laissé entendre qu'il se rendrait à Rabat en novembre, mais l'Élysée n'a rien confirmé à ce stade. Selon les médias français, le président de la République a eu un entretien téléphonique avec le roi Mohammed VI pour organiser cette rencontre début 2023. 

Les relations entre la France et le Maroc ne sont pas à un point délicat uniquement à cause du dossier des visas. Le gouvernement français n'a pas encore nommé son nouvel ambassadeur à Rabat, et le Maroc a relocalisé son ambassadeur à Paris quelques mois après sa nomination, coïncidant avec la visite d'État d'Emmanuel Macron en Algérie. L'opinion publique marocaine s'insurge contre la France, irritée par le mauvais geste de la diplomatie française, qui "oublie" ses relations avec le Maroc et ne profite que des rencontres avec Alger.  

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