L'OMS et les autorités du monde entier s'inquiètent de plus en plus des variantes du virus

Une équipe d'experts de l'OMS arrive à Wuhan pour enquêter sur l'origine du SARS-CoV-2

AFP/NOEL CELIS - Le personnel de sécurité vérifie la température des passagers arrivant à l'aéroport international de Shanghai Pudong

L'équipe d'experts de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), composée de scientifiques de diverses organisations de Russie, du Japon, des États-Unis et d'autres pays, a atterri jeudi dans le centre-est de la Chine pour commencer les recherches sur les origines du coronavirus, le SARS-CoV-2. 

Des images de l'arrivée de l'équipe dans la ville ont été diffusées sur la chaîne de télévision publique CGTN. Ils ont été reçus par le personnel avec un équipement de protection. Ils doivent suivre le protocole de prévention du pays contre COVID-9, qui prévoit 14 jours de quarantaine. 

L'objectif initial de l'équipe de l'OMS est de trouver l'origine animale possible du SARS-CoV-2 et la manière dont il est transmis au corps humain. Au départ, on pensait qu'elle se propageait par le biais d'un marché de produits frais et d'animaux à Wuhan, mais la presse officielle chinoise affirme que l'épidémie pourrait être due à des aliments surgelés provenant d'autres pays.

Le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, s'est dit déçu par les obstacles que Pékin mettait en travers de sa route. Cependant, les autorités chinoises ont nié qu'elles mettaient des obstacles sur leur chemin, provoquant ainsi une controverse. 

Le directeur n'a cessé de faire l'éloge de Pékin pour sa collaboration sur la pandémie au cours de l'année passée. Cela avait été critiqué en Occident, notamment par le président américain Donald Trump, qui avait constamment accusé la Chine d'être le coupable de la propagation mondiale du COVID-19.

L'équipe de recherche examinera également les nouvelles variantes du coronavirus qui préoccupent les autorités mondiales. L'équipe de recherche examinera également les nouvelles variantes du coronavirus qui préoccupent les autorités mondiales. 

Une troisième mutation originaire de l'Amazonie brésilienne dont la découverte a eu lieu au Japon est en cours d'analyse et pourrait avoir un impact sur la réponse immunitaire, selon l'OMS qui cite "une variante préoccupante".

De même, la réémergence du virus touche la Chine, qui a mieux maîtrisé l'épidémie. Jeudi, il a enregistré son premier décès de COVID-19 depuis le mois de mai. Elle a été enregistrée dans la province de Hebei, où plusieurs villes ont récemment été placées sous confinement suite à des foyers de contamination. Les autorités sanitaires chinoises ont signalé 138 nouveaux cas, soit le nombre quotidien le plus élevé depuis le mois de mars.

Le Royaume-Uni a donc l'intention, et en conséquence de la nouvelle variante, de mettre en œuvre "dès que possible" une vaccination de 24 heures. L'objectif est de vacciner les plus de 70 ans et leurs aidants, soit quelque 15 millions de personnes, d'ici la mi-février, sur les 2,4 millions de personnes vaccinées aujourd'hui au 8 décembre.

Pour sa part, l'Union africaine a obtenu 270 millions de vaccins anti-COVID pour le continent, que la plupart des pays n'ont pas les moyens de financer la vaccination de leur population, a annoncé l'Afrique du Sud, qui assure la présidence tournante de l'UA.

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