Plusieurs dirigeants internationaux ont déjà pris la parole à l'Assemblée générale des Nations unies pour condamner l'invasion russe

Aziz Akhannouch recalca la mejora educativa marroquí en la ONU

PHOTO/ONU - Le chef du gouvernement du Royaume du Maroc, Aziz Ajanuch, prend la parole lors du débat général de la soixante-dix-septième session de l'Assemblée générale

L'Assemblée générale des Nations unies a débuté au milieu d'un contexte mondial marqué par la fragmentation, la division et les menaces. L'invasion de l'Ukraine par la Russie, la menace djihadiste au Sahel, la crise alimentaire sur le continent africain et la récession économique ne sont que quelques exemples des défis diplomatiques dont les dirigeants de toutes les nations débattront et auxquels ils devront faire face au cours de ces réunions. 

Améliorer l'éducation marocaine 

Plusieurs dirigeants internationaux se sont déjà exprimés à l'Assemblée. Depuis le Maroc, le chef du gouvernement marocain, Aziz Akhannouch, a souligné que le royaume alaouite a réussi à faire de "grands progrès" dans le processus d'amélioration des infrastructures du pays, ainsi que du système éducatif, dans le but de réaliser "une véritable renaissance éducative en accord avec les ambitions de l'Agenda 2030 de l'ONU pour le Développement durable et les objectifs stratégiques du nouveau modèle de développement".

Selon Akhannouch, ces réformes du système éducatif, prévues entre 2022 et 2026, sont fondées sur des consultations nationales qui auraient été menées selon une méthodologie participative favorisant le vaste secteur de l'éducation, y compris "les enseignants, les élèves et leurs familles".

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Il a expliqué que la feuille de route s'articule autour de trois axes principaux : que les étudiants acquièrent des compétences de base, améliorer les performances des enseignants et optimiser le niveau des écoles par la création d'établissements "modernes et ouverts".

Parallèlement, le plan vise à atteindre trois objectifs principaux d'ici à 2026, à savoir réduire d'un tiers le taux d'abandon scolaire, augmenter de 70 % le nombre d'élèves atteignant les compétences de base et doubler le nombre d'élèves bénéficiant de techniques d'évaluation basées sur l'observation des activités des élèves, ainsi que sur les travaux et exercices qu'ils réalisent en classe.

Macron appelle à la coopération internationale

Pendant ce temps, le président français Emmanuel Macron a condamné la Russie pour son invasion de l'Ukraine. Pour Macron, les offensives de la Russie constituent une "violation de la Charte des Nations unies et de la stabilité mondiale". Il a également pris une position ferme contre les politiques de la Russie, les qualifiant d'"impérialistes" et de "colonialistes".

Macron a donc lancé une série d'avertissements aux pays qui ont décidé de ne pas prendre position dans le conflit, affirmant qu'à l'avenir, "n'importe qui pourrait être celui qui subit une guerre". Il a également tenté de convaincre ces pays que "la Russie a ouvert la voie à d'autres guerres sur tous les continents". 

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Malgré cela, Macron s'est montré ouvert à "la poursuite du dialogue avec Moscou pour rechercher la paix" tant qu'il s'agit de dialogues dans lesquels la souveraineté et la volonté de l'Ukraine sont respectées, et a fait valoir que ceux-ci ne pouvaient pas être menés à bien avec l'annonce de nouveaux référendums dans les régions pro-russes.

Ainsi, dans sa défense de la préservation de la paix mondiale, Macron s'est montré opposé aux divisions mondiales qui "ne peuvent que conduire à une nouvelle guerre froide", ce qui ne serait pas bénéfique pour relever les défis communs tels que la pauvreté, le changement climatique ou la famine.

Il a également plaidé en faveur de réformes du Conseil de sécurité, notamment en incluant davantage de nations en tant que membres permanents du Conseil de sécurité ou en supprimant le droit de veto pour ceux qui commettent des crimes contre l'humanité ou des crimes de guerre.

Olaf Scholz, engagé dans la reconstruction de l'Ukraine

Comme Macron et d'autres dirigeants internationaux, le chancelier allemand Olaf Scholz a critiqué l'invasion russe et déclaré que Poutine ne renoncera à ses "ambitions impérialistes" que s'il reconnaît qu'il ne peut pas gagner cette guerre.

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Parallèlement, il a déclaré que "le retour de l'impérialisme, avec la guerre de Poutine contre l'Ukraine, n'est pas seulement un désastre pour l'Europe, mais aussi pour l'ordre de paix mondial", et a donc affirmé qu'il valait mieux coopérer pour que "le monde multipolaire du XXIe siècle reste un monde multilatéral".

Le rôle de la Turquie dans la guerre d'Ukraine

Le président turc Recep Tayyip Erdogan continue de défendre le rôle de la Turquie en tant que médiateur international. Au cours de son discours, il a souligné la nécessité de mettre fin au conflit en Ukraine par la "diplomatie", sinon "il n'y aura pas de vainqueur".

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En outre, Erdogan a souligné comment la Turquie a essayé d'étudier toutes les voies possibles pour parvenir à un accord de paix et a critiqué des organisations telles que le Conseil de sécurité des Nations unies, auquel il a demandé "plus d'implication" et des changements, étant donné qu'à l'heure actuelle, avec le développement du conflit en Ukraine, le statut de membre permanent de la Russie signifie que de nombreuses résolutions de paix ne peuvent être appliquées.

Constitution du Chili, but de Boric

Le président du Chili, Gabriel Boric, a commencé sa première apparition à l'Assemblée générale des Nations unies par un examen approfondi de la situation politique au Chili au cours des dernières années.

Dans cette ligne, Boric a assumé la défaite du nouveau projet constitutionnel, bien qu'il continue à défendre la recherche d'une alternative dans laquelle une grande majorité de Chiliens sont d'accord.

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Par ailleurs, le président chilien a assuré que le rejet n'implique pas "une défaite" pour son gouvernement et assure que le peuple chilien "veut des changements, mais ne veut pas non plus perdre ce qu'il a déjà gagné".

Parallèlement, le dirigeant chilien a rappelé le risque que court le Chili face au changement climatique et aux défis du monde en général, où la survie des démocraties est en jeu, un problème dont il a rendu responsables les "grands pays industrialisés".

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