Bahréin: apoyo total a Marruecos sobre la autonomía del Sáhara Occidental
Bahreïn a affirmé qu'il renouvelle son soutien aux efforts sérieux déployés par le Maroc pour trouver une solution politique à la question du Sahara occidental, basée sur l'initiative d'autonomie, dans le cadre de l'intégrité et de la souveraineté territoriale du royaume alaouite.
"Le Royaume de Bahreïn réitère sa position constante et unie avec le Royaume du Maroc pour préserver sa sécurité et son intégrité territoriale", a souligné le représentant bahreïni devant les membres de la 4e commission de l'Assemblée générale des Nations unies. La délégation bahreïnie a exprimé son soutien au processus politique mené sous les auspices du Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, tout en embrassant la résolution 2602 du Conseil de sécurité sur le Sahara marocain, adoptée en octobre 2021.
Antonio Guterres, dans son document 2022, le plus sévère de tous à l'encontre du Front Polisario, n'est pas tendre avec les milices séparatistes qu'il accuse de mettre en danger le travail de la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO).
Dans une interview accordée au site marocain hispanophone Marruecom, José Bono, ancien président du Congrès des députés espagnols (2008-2011) et ancien ministre espagnol de la Défense (2002-2006) dans le gouvernement de José Luis Rodríguez Zapatero, a expliqué qu'au cours de sa longue expérience politique, il n'a jamais accepté la dictature de la pensée unique. C'est pourquoi il considère que "la création du Mouvement sahraoui pour la paix (MSP) rompt avec la représentation unique des Sahraouis".
C'est dans ce sens que José Bono affirme avoir applaudi la décision de son pays de soutenir la position marocaine. "La décision prise par le gouvernement de Pedro Sánchez est très importante. À mon avis, c'est la décision la plus logique et la plus sensée qui ait été prise depuis que l'Espagne a signé le traité de Madrid en 1975 et restitué le Sahara... Nos deux pays ont besoin l'un de l'autre car le Maroc dépend autant de l'Espagne que l'Espagne dépend du Maroc", a-t-il conclu.
La mission de Staffan de Mistura, envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le dossier du Sahara, est de parvenir à relancer le dialogue à travers des tables rondes réunissant les principales parties au conflit, notamment le Maroc et l'Algérie. Une mission difficile, puisque l'Algérie refuse de participer et n'entend pas être partie prenante, alors qu'elle est l'instigatrice de ce conflit qu'elle alimente depuis 50 ans. L'initiative présentée par le Maroc est conforme au droit international, à la Charte des Nations unies et aux résolutions du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale, notant que ce plan a été acclamé dans les résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007.
Avec la ratification par Bahreïn du soutien du Maroc à l'autonomie du Sahara, il rejoint une liste croissante à laquelle se sont joints récemment des pays comme le Guatemala et l'Arabie saoudite. Avec le Bahreïn, le royaume saoudien a également réaffirmé à New York son soutien à l'initiative d'autonomie au Sahara marocain dans le cadre de la souveraineté et de l'intégrité territoriale du Royaume. Cette position a été réitérée par l'ambassadeur, représentant permanent de l'Arabie saoudite, Abdulaziz Alwasil, devant les membres de la Quatrième Commission de l'Assemblée générale des Nations unies.
Le royaume alaouite bénéficie d'un fort soutien international pour sa formule de résolution du conflit sahraoui. Ce fort soutien diplomatique a atteint un moment clé lorsque la dernière administration américaine de Donald Trump a reconnu le pouvoir du Maroc sur le Sahara en décembre 2020, ce qui a été réaffirmé par le gouvernement de Joe Biden.
