José Luis Zoreda, vice-président exécutif d'Exceltur, demande une prolongation de l'ERTE(chômage partiel) jusqu'à la fin de l'année et souligne la nécessité d'un plan de réccupération spécifique pour le secteur du tourisme.

Exceltur prévoit une reprise du secteur touristique à partir de Pâques

ATALAYAR/GUILLERMO LÓPEZ - José Luis Zoreda, Vice-président exécutif d'Exceltur

Avant le Forum Exceltur sur le tourisme qui se tiendra le 18 janvier, José Luis Zoreda, vice-président exécutif d'Exceltur, et Oscar Perelli, directeur des études et de la recherche, ont tenu une conférence de presse au cours de laquelle ils ont dressé le bilan de 2021 et présenté les prévisions pour cette année. Ils ont également discuté des fonds européens Next Generation.

Le vice-président exécutif a tout d'abord souligné que l'année 2021 a été marquée par une reprise "encourageante et intermittente" jusqu'en décembre, lorsque la variante Omicron a commencé à se propager et a contraint les gouvernements à imposer à nouveau des restrictions strictes. Malgré la sixième vague, l'année 2021 présente des chiffres favorables. La part du tourisme dans le PIB national a atteint 7,4 %, contre 5,5 % en 2020. En outre, l'emploi a augmenté de 20 points, ce qui signifie, selon Zoreda, "l'engagement des employeurs à incorporer des travailleurs et à revenir à la normale".

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En revanche, en 2021, le désir de voyager s'est consolidé, ce qui se traduit par une forte demande espagnole. D'autre part, la demande étrangère a chuté avec 60% de revenus en moins, au total 29.000 millions d'euros. Au total, l'Espagne a accueilli 31 millions de touristes étrangers, bien loin des 80 millions de 2019. En ce sens, les agences de voyage, les compagnies aériennes et les hôtels urbains ont été les plus touchés par la baisse du nombre de touristes au cours de l'année, tandis que les agences de voyage en ligne, les sociétés de location de voitures et les hôtels de vacances ont pu mieux faire face aux restrictions.

Quant à 2022, une reprise est attendue à partir du deuxième trimestre de l'année, c'est-à-dire à partir des vacances de Pâques. Selon les enquêtes, le PIB du tourisme en 2022 pourrait atteindre 135 461 millions d'euros, c'est-à-dire que le secteur représenterait 10,5% de l'économie espagnole à la fin de l'année. Toutefois, malgré ces données positives, 63,8 % des entrepreneurs qui ont participé à l'enquête Exceltur sur la confiance des entreprises ne prévoient pas de récupérer leur chiffre d'affaires de 2019 avant 2023, contre 36,2 % qui pensent qu'il sera atteint cette année.

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Zoreda a également souligné que ces chiffres ne reflètent pas exactement la disparité qui existe par secteurs et quartiers, car l'évolution sera différente pour ceux qui dépendent de la demande espagnole, "forte en 2022", ou de la demande étrangère. Pour cette raison, certains entrepreneurs reportent leurs attentes quant à la reprise complète du secteur à 2023 et d'autres (13 %) au début de 2024.

Après avoir évalué les résultats de 2021 et présenté les attentes pour cette année, Zoreda et Perelli ont abordé certains aspects des fonds européens de nouvelle génération. Zoreda préconise une distribution des fonds européens pour des projets qui favorisent une plus grande transformation compétitive. Dans ce contexte, le vice-président d'Exceltur a demandé, comme ils le demandent au gouvernement depuis plus d'un an, d'avoir un PERTE (plan de réccupération) spécifique, réservant dans les prochaines allocations du fonds Next Generation 2022 et 2023 un montant " pour la rénovation complète et compétitive des destinations côtières pionnières qui ont les plus grands défis compétitifs ".

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Il a également souligné la nécessité de prolonger les ERTE(chômage partiel) jusqu'à la fin de l'année. Pirelli a accepté de maintenir les ERTE et les aides car, bien que le scénario soit positif, il est encore loin de la situation antérieure à la pandémie. "Si le travail a été maintenu, c'est grâce aux ERTE", a-t-il déclaré.

Enfin, le vice-président exécutif a évoqué le Forum Exceltur, qui se tiendra la semaine prochaine. L'événement abordera les nouveaux défis du tourisme après la pandémie, tels que la transition écologique, la politique touristique et la politique du travail. Trois ministres, trois présidents régionaux, le chef de l'opposition, le président de la République dominicaine et des dirigeants de grandes entreprises participeront à la réunion. "Le tourisme ne peut pas être l'objet d'une confrontation politique, au contraire, il doit être l'objet d'une politique d'État", a conclu M. Zoreda. 

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