Les représentants des deux pays se sont rencontrés au Maroc pour discuter de diverses questions de coopération

El acuerdo de Francia y Marruecos para invertir en el Fondo Mohamed VI

photo_camera PHOTO/ARCHIVE - Nadia Fettah Alaoui, ministre de l'économie et des finances du Maroc

Franck Riester, ministre français délégué au Commerce extérieur, s'est rendu au Maroc et a, entre autres, rencontré Nadia Fettah, ministre de l'Économie et des Finances du Maroc. Au cours de cette rencontre, selon medias24, plusieurs questions importantes de la coopération entre les deux pays ont été abordées, mais l'appui à la protection sociale par l'Agence française de développement (AFD) et, surtout, l'appui à venir au Fonds Mohammed VI, ont été mis en évidence. Le ministre français a commenté sur son compte Twitter que "de grandes perspectives de coopération sont prévues". 

"Notre relation avec le Maroc est historique, humaine, stratégique et indispensable. Ensemble, nous avons fait face à la crise. Avec Nadia Fettah, nous répondrons aux défis de la décarbonisation, de l'énergie, de l'inclusion des jeunes et du développement", a déclaré Riester sur Twitter. 

Le fonds Mohammed VI pour les investissements est une ressource qui a été créée fin 2020 dans le but de relancer l'économie et dispose d'un capital de 15 milliards de dirhams provenant du budget de l'État. L'une de ses principales missions est de soutenir les activités de production et d'apporter un appui et un financement aux grands plans d'investissement, tant publics que privés. L'un des premiers bénéficiaires de ce fonds est le complexe industrialo-portuaire de Nador West Med, soit une liaison ferroviaire de 50 kilomètres reliant Selouana à ce port. Le projet est financé à hauteur de 3 milliards de dirhams. 

Ce complexe est l'un des premiers projets structurants au Maroc et sera composé d'une infrastructure portuaire au sein d'une zone franche avec une plateforme industrielle en son sein. En raison de la crise du coronavirus, les travaux ont été retardés et le site ne sera pas disponible avant 2022.

D'autre part, l'Agence française de développement est un groupe chargé de financer, d'accompagner et d'accélérer divers projets pour créer un monde plus juste et surtout durable et écologique. Ses principaux axes sont la création de plans pour le climat, la biodiversité, la paix, l'éducation, les villes, la gouvernance, la santé, etc. En outre, l'entreprise participe à plus de 4 000 projets dans les territoires d'outre-mer et est active dans 115 pays. L'entreprise a rejoint l'engagement avec le pays gaulois pour atteindre les objectifs de développement durable développés avec la France pour l'amélioration de la nation et le bien-être de ses citoyens. En 2020, le groupe a investi plus de 12,1 milliards d'euros dans 996 nouveaux projets de développement. 

El rey de Marruecos, Mohamed VI

L'un de ses derniers investissements a été réalisé au Vietnam, où l'AFD a signé il y a quelques jours un accord avec Vietnam Electricity pour prêter 70 millions d'euros afin d'augmenter la capacité de la centrale hydroélectrique de Hoa Binh. Les deux entreprises coopèrent depuis 2008, lorsque le groupe français a prêté de l'argent pour financer le projet de centrale hydroélectrique de Huoi Quang, qui, à l'époque, réduisait les émissions de dioxyde de carbone. L'objectif principal est de soutenir la transition énergétique du pays.  Le Vietnam connaît actuellement une période très favorable en matière d'environnement, le Premier ministre Pham Minh Chin ayant réaffirmé que son pays était très attaché à une croissance durable. 

L'objectif principal de ce projet est d'optimiser les ressources en eau afin d'augmenter la production d'électricité en grande quantité, tout en améliorant l'approvisionnement et la stabilité du pays. Il est également destiné à remplacer la production de combustibles fossiles, le pays émettant 225 000 tonnes de monoxyde de carbone. 

Ce paquet fait partie du plan du pays asiatique visant à améliorer le développement de l'environnement et des énergies renouvelables, conformément à l'engagement du gouvernement d'atteindre les objectifs proposés par l'Accord de Paris.

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