L'Association sahraouie pour la défense des droits de l'homme a demandé au Parquet de prendre note de la procédure ouverte devant la Cour suprême

ASADEDH pide a la Fiscalía española que tome nota tras reconocer el Frente Polisario sus crímenes de “lesa humanidad”

AP/FATEH GUIDOUM - Brahim Ghali, leader du Front Polisario

L'Association sahraouie pour la défense des droits de l'homme (ASADEDH) a demandé au Parquet espagnol de prendre note dans le cadre du processus ouvert à la Cour suprême sur "les violations systématiques réalisées dans les camps du Polisario en Algérie" après que le Front Polisario lui-même ait fini par "reconnaître" le 12 octobre dernier ses crimes de "lèse humanité". 

La déclaration officielle de l'ASADEDH est reproduite ci-dessous : 

Grâce à la pression internationale et à la pression interne, le Front Polisario a fini par reconnaître ses crimes contre l'humanité le 12 octobre dernier, malgré ses dénégations continues au cours des quatre dernières décennies. Nous pensons que le Parquet espagnol devrait prendre note du processus que nous avons ouvert devant la Cour suprême concernant les violations systématiques commises dans les camps du Polisario en Algérie. 

A notre avis, ce "mea culpa" que la direction "polpotienne" du Polisario entonne maintenant a démasqué tous ceux qui ont couvert les crimes atroces commis dans les camps de Tindouf (Algérie). 

asadedh-fiscalia-españa-crimenes-frente-polisario-tinduf-argelia

Nous demandons instamment à cette association que ce processus soit transparent et qu'il ne soit pas un mirage comme l'ont été les décisions de 1988 et 1991, qui ont en réalité augmenté la souffrance des victimes et de leurs familles, c'est pourquoi nous demandons ce qui suit : 

  1. L'assistance et la participation d'organisations internationales et locales de défense des droits de l'homme en tant que témoins. 
  2. La participation de médecins légistes internationaux pour l'exhumation des fosses communes et des tombes des victimes sous la protection et la sécurité du pays hôte, l'Algérie. 
  3. Que les bourreaux, tortionnaires et violateurs des droits de l'homme soient écartés de la vie politique et de toute responsabilité future et qu'ils répondent de leurs crimes. 
  4. Que l'Algérie assume ses responsabilités pour ces événements survenus sur son territoire. 

Enfin, depuis cette association, nous tenons pour responsables toutes les personnes, organisations et entités qui ont couvert ces graves crimes contre l'humanité commis pendant plus de 40 ans, en faisant la sourde oreille aux cris des victimes et de leurs familles. 

Envíanos tus noticias
Si conoces o tienes alguna pista en relación con una noticia, no dudes en hacérnosla llegar a través de cualquiera de las siguientes vías. Si así lo desea, tu identidad permanecerá en el anonimato