L'équipe nationale marocaine a battu l'Espagne aux tirs au but en huitième de finale et le Portugal l'attend au prochain tour

Le Maroc rêve toujours de la Coupe du monde au Qatar

PHOTO/AFP - Match de la Coupe du monde au Qatar entre le Maroc et l'Espagne

Le rêve du Maroc de participer à la Coupe du monde de football à Qatar 2022 se poursuit. L'équipe marocaine entraînée par Walid Regragui a battu l'Espagne aux tirs au but des huitièmes de finale après un match difficile et rocailleux dans lequel aucune équipe ne s'est démarquée de l'autre, mais dans lequel l'équipe nord-africaine a finalement réussi à résister et à atteindre les tirs au but dans lesquels l'équipe espagnole a fait complètement naufrage en ne parvenant pas à marquer le but défendu par le gardien Yassine Bounou, qui est apparu comme le grand héros. 

Les tribunes du stade Rayan Education City du Qatar étaient remplies de supporters marocains impatients de voir les Lions de l'Atlas gagner, mais s'attendant sûrement à souffrir face à une équipe d'Espagne qui, même si elle n'est pas au mieux de sa forme, a toujours les armes pour faire des dégâts. 

Le Maroc ne représentait pas seulement son pays à la Coupe du monde, il représentait également le football arabe face à la domination européenne et sud-américaine à la Coupe du monde au Qatar, ce qui a donné à ce match, qui était déjà en huitième de finale, un caractère épique. Des images de tension et d'attente dans les tribunes, notamment dans la section marocaine, avec des supporters de bonne humeur et souvent accrochés à leur foi dans la qualification de l'équipe nationale marocaine.

En effet, la rencontre maroco-espagnole a été épique et n'a pas montré grand-chose en matière de football. Le match a été difficile et serré, avec peu d'occasions. L'Espagne a eu plus d'initiative face au Maroc, qui recherchait plutôt la vitesse et la verticalité avec Hakim Ziyech, Sofiane Boufal et Youseff En-Nesyri en attaque et la puissance sur le flanc droit d'Achraf Hakimi, probablement le joueur le plus remarquable de l'équipe. L'entraîneur Walid Regragui avait des idées claires et a mis en place une équipe solide qui n'offrait pratiquement aucune faille en défense. En première mi-temps, il y a eu peu d'occasions notables, à l'exception d'un tir puissant de Noussair Mazraoui, repoussé par le gardien espagnol Unai Simón, et d'une tête de Nayef Aguerd qui est passée de peu à côté. Côté espagnol, une occasion très nette avec un double tir de Gavi et Ferrán Torres, repoussé par Yassine Bounou, mais refusé pour hors-jeu. 

En deuxième mi-temps, c'est un peu la même chose, peut-être que le Maroc se réfugie davantage en défense et que l'Espagne contrôle davantage le ballon, mais sans faire de dégâts. Luis Enrique a fait entrer Morata et Carlos Soler pour rendre l'Espagne plus incisive en attaque, mais il n'a pas été possible de créer une occasion claire pour le Maroc, qui a montré une grande solidité défensive. Au fil des minutes, des signes de fatigue et des blessures musculaires ont commencé à apparaître et Regragui a dû procéder à plusieurs changements pour maintenir l'équipe marocaine en forme. À ce stade du match, les défenseurs centraux titulaires, Aguerd et Romain Saiss, avaient de sérieux problèmes physiques, et le premier a même dû être remplacé en raison de la dureté du match. 

L'Espagne n'a pas créé de danger avec ses attaquants titulaires Dani Olmo, Marco Asensio et Ferran Torres, et n'a pas non plus été en mesure de se créer des occasions franches avec Alvaro Morata, Carlos Soler et Nico Williams en deuxième mi-temps, même si ce dernier a fait preuve de verticalité et de courses qui ont fait quelques dégâts dans la solide défense marocaine. 

Une grande action collective du Maroc s'est terminée par une passe parfaite entre les lignes pour Walid Cheddira qui, presque dans la petite surface, n'a pas pu battre Unai Simón, qui a sauvé un but qui était pratiquement acquis. 

Le jeu n'a pas donné grand-chose de plus et il a fallu en passer par la séance de tirs au but. Pour celle-ci, Luis Enrique avait introduit Pablo Sarabia, un expert consommé de la séance de tirs au but, mais il a manqué le premier penalty de l'Espagne, touchant le poteau. Carlos Soler et Sergio Busquets ont également manqué le coche et Bounou a sauvé ses tirs au but, devenant ainsi le héros absolu des Lions de l'Atlas et des supporters passionnés qui ont vu le Maroc atteindre un véritable tournant en se qualifiant pour les quarts de finale d'une Coupe du monde pour la première fois de son histoire. Il est intéressant de noter que pour le Maroc, Sabiri, Ziyech et Achraf ont tous marqué sur des tirs au but. 

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Au prochain tour, samedi 10, attend le Portugal de Cristiano Ronaldo, qui a totalement surclassé la Suisse, la battant 6-1 dans un match où les Portugais étaient bien supérieurs et où l'attaquant et joueur vedette était remplaçant dans une équipe où brillent d'autres noms comme Bernardo Silva, Bruno Fernandes et Joao Félix. 

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