Israël affirme que le Maroc est le "meilleur pays" pour parvenir à un accord de paix entre Israël et la Palestine

El papel de Marruecos como mediador en el conflicto palestino-israelí

photo_camera AP/YOUSEF MASOUD - Des Palestiniens fouillent les décombres d'un bâtiment où Khaled Mansour, l'un des principaux militants du Jihad islamique, a été tué

Les régions du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord connaissent différentes crises politiques, économiques et sociales. Ces crises ont généré diverses disparités qui ont conduit à des affrontements armés et à des guerres civiles, qui ont à leur tour entravé le développement des richesses dans certains pays.

Parmi les raisons de ces flambées, l'ethnicité et la religion sont deux éléments qui ont caractérisé les causes de ces conflits. L'exemple le plus évident est le conflit israélo-palestinien, qui dure depuis 75 ans et qui n'est pas prêt de changer.

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Dans ce contexte, la diplomatie joue un rôle clé, bien que difficile. Plusieurs pays arabes ont ouvertement soutenu la cause palestinienne, condamnant les actions israéliennes, alors que certains d'entre eux entretiennent des relations diplomatiques étendues avec Tel Aviv.

Parmi ces pays, le rôle du Maroc se distingue. Après la dernière escalade de la violence qui a suivi l'exécution de l'opération "Aube" contre le Jihad islamique à Gaza, le groupe arabe des Nations unies a salué les "efforts soutenus" déployés par le royaume alaouite pour tenter de trouver une solution. Dans cet ordre d'idées, le représentant permanent de la Jordanie auprès des Nations unies, Mahmoud Daifallah Hmoud, s'est inquiété, lors d'une réunion du Conseil de sécurité, de l'absence de discussions sur "une solution à deux États" fondée sur l'objectif de proclamer un État indépendant avec Jérusalem-Est comme capitale.

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A cet égard, le ministère marocain des Affaires étrangères a déclaré que "le royaume appelle à éviter toute nouvelle escalade et à rétablir le calme afin que la situation ne dégénère pas". Il a averti que toute nouvelle tension pourrait compromettre "toute perspective de paix" dans la région, tout en soulignant à nouveau le soutien de principe du Maroc au peuple palestinien.

La Palestine a également salué le rôle du Maroc dans le soutien de son peuple. Le ministre palestinien du Développement social, Ahmed Majdalani, a déclaré que le soutien du Maroc à la Palestine "a grandement aidé les Palestiniens à poursuivre la résistance" et a affirmé que de nombreuses personnes "apprécient le grand soutien apporté par le Maroc à l'État de Palestine dans divers secteurs", comme l'aide financière fournie par le Comité Al-Quds qui contribue à préserver "la défense de Jérusalem et son identité". 

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Coïncidant avec le discours de la fête du Trône, le président palestinien Mahmoud Abbas a également transmis ses félicitations au roi Mohammed VI, saluant le ferme soutien du Maroc aux droits du peuple palestinien et à la défense de Jérusalem

Du côté israélien, le ministre israélien de la Coopération régionale, Issawi Frej, a également exprimé son soutien à la partie marocaine. À cet égard, Frej a indiqué que le Maroc est le pays "le mieux placé" et "ayant le plus de potentiel" pour faciliter le dialogue entre Israël et la Palestine, puisque le royaume marocain entretient de "bonnes relations" avec les deux pays.

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Dans les tentatives de paix, Rabat a joué un rôle important dans les négociations afin que le passage d'Allenby, qui relie la Cisjordanie à la Jordanie, puisse être rouvert. Les responsables américains ont souligné que l'engagement du Maroc en faveur de la cause palestinienne a permis d'"ouvrir la lumière" pour les négociations. Selon les déclarations de Washington, "les efforts collectifs du Maroc et de la Jordanie ont fait la différence" au cours de ce processus. 

En outre, le responsable israélien a souligné le rôle du Maroc dans la politique diplomatique de la région et a mis l'accent sur la présence considérable des Juifs marocains dans le pays. Parallèlement, le ministre israélien des Transports et de la sécurité routière a remercié le Maroc pour son "engagement" et ses "efforts continus pour promouvoir la paix et la prospérité au Moyen-Orient".

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Dans ce contexte, les bonnes relations entre le Maroc et Israël ont conduit le ministre marocain des affaires étrangères, Nasser Bourita, à programmer une visite en Israël en septembre prochain, à l'occasion du deuxième anniversaire de la signature des accords d'Abraham, ce qui en fait la deuxième visite de Bourita dans ce pays en moins d'un an.

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