BMCE Capital affirme que les banques marocaines seront en mesure d'établir un marché secondaire qui améliorera leurs performances

Los bancos marroquíes conseguirán una mejor gestión de riesgo en 2022

REUTERS/YOUSSEF BOUDLAL - La Banque centrale du Maroc

Les perspectives des banques marocaines au cours de l'année 2022 prévoient de bonnes données. BMCE Capital, une société d'analyse et de gestion financière qui opère dans le Royaume et dont l'un des sièges est à Casablanca, assure que les entités qui travaillent avec cette société pourront améliorer leurs performances. On s'attend à ce que les banques soient en mesure de gérer le risque si un certain nombre de conditions sont mises en place qui auront un impact positif sur l'économie nationale.

D'autre part, le Fonds monétaire international (FMI) s'est également prononcé sur la question et a recommandé au Royaume d'établir un marché secondaire pour couvrir les créances douteuses afin d'améliorer les risques. L'organisme mondial appelle le secteur bancaire marocain à permettre aux entités commerciales de collecter ces prêts en tant que produits financiers, qui seront ensuite vendus aux investisseurs.

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Le risque est un problème majeur pour le pays alaouite depuis la pression du coronavirus et tous les effets négatifs qu'il a eus tant au niveau national que mondial. Depuis 2020, et jusqu'en 2021, les banques marocaines doivent faire face à ce défi majeur et les prévisions n'étaient pas favorables jusqu'à présent. Bien qu'aucune décision n'ait encore été prise sur ce que feront les banques, de nouvelles mesures permettront de réduire le niveau de risque, selon les experts du secteur économique.

Bank Al-Maghrib, la banque centrale du Maroc, a dévoilé un document faisant état des perspectives économiques pour la nouvelle année. Si l'on laisse de côté le secteur économique, les banques de la nation reflètent un ralentissement de la croissance des dépôts à vue dans les banques. Ceux-ci sont passés de 7,6 % à 7,5 %. En revanche, les avoirs en fonds du marché monétaire n'ont diminué que de 0,5 %. 

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Le document ajoute également que les dépôts à terme ont augmenté de 4,6 % par rapport au mois de décembre où les valeurs étaient de 3,3 %. D'autre part, les devises et le change ont augmenté respectivement de 5,8% et 28,4%.

Le crédit bancaire devrait également augmenter, avec une croissance de 2,8 %. Le crédit au secteur financier a diminué de 5 % et les prêts au secteur non financier devraient se stabiliser. Ce chiffre est de 4,1 %.

Un autre point qui devrait s'améliorer est la liquidité des entités. Les experts prévoient une grande amélioration puisqu'en décembre il a été réduit à 64,8 milliards de dirhams. Un autre point qui a progressé à la fin de 2021 est l'augmentation des réserves de change, 71,5 milliards d'euros ont été levés ; dans ce cas, les banques marocaines ont injecté un total de 82,8 milliards.

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La Banque centrale, quant à elle, a constaté une récente atonie de l'activité des banques islamiques. Abdelatif Jouahri, gouverneur de la banque centrale Bank Al-Maghrib, affirme que malgré l'augmentation durable des crédits proposés par ces offices, dépassant 17,5 milliards de dirhams en août 2021, les dépôts qu'ils gèrent n'atteignent que 4,5 milliards de dirhams.

"Le problème des banques participatives réside dans l'augmentation continue de la demande, car les fonds qu'elles gèrent ne satisfont qu'un tiers de la demande", explique le directeur de l'Association marocaine de finance islamique, Abdeslam Balaji. De son côté, il affirme également que la crise sanitaire liée au coronavirus a freiné le boom.

La pandémie a eu de nombreuses conséquences négatives, mais les autorités compétentes soulignent que le Maroc commencera à connaître une croissance économique à partir de 2022. "La reprise économique devrait se poursuivre dans les prochaines années, malgré les séquelles de la pandémie", a déclaré Roberto Cardarelli, chef de mission du FMI pour le Maroc.

Il affirme également que les réserves de change du Royaume sont renforcées malgré la pandémie. "Bien que ces perspectives restent marquées par l'incertitude, notamment liée à l'évolution de la pandémie, qui est la principale source de risque, des réformes structurelles efficaces et rapides devraient accélérer la croissance à moyen terme", a-t-il conclu.
 

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